Getlink a été très pénalisé par la pandémie de coronavirus, malgré le bon résultat de son activité de fret ferroviaire. Le groupe devrait se redresser au second semestre, sans toutefois retrouver son niveau de 2019.
L'exploitant du tunnel sous la Manche a souffert, comme bien d'autres, de la crise sanitaire au premier semestre. Il a présenté un résultat net consolidé négatif de 79 millions d'euros (+ 41 millions un an plus tôt). "Nous serons en mesure d'avoir un résultat annuel qui sera tout à fait défendable", a estimé Jacques Gounon, le président de Getlink. "Comme on voit que l'été a l'air de bien se présenter, on annonce un objectif d'Ebitda (excédent brut d'exploitation) de 350 millions d'euros" pour l'année 2020, à condition qu'il n'y ait pas de nouvel épisode de confinement généralisé, a-t-il précisé.
Ce chiffre est en retrait de plus d'un tiers par rapport à celui de l'année précédente, soit 560 millions, un chiffre que l'entreprise pensait pouvoir améliorer.
Au premier semestre, l'ancien groupe Eurotunnel a réalisé un Ebitda de 123 millions d'euros, "significatif", selon son PDG mais "sans surprise en repli", de 52 %. Le chiffre d'affaires est également en recul (- 29 % à 369 millions d'euros), selon le rapport semestriel du groupe.
Europorte a généré des bénéfices
Le trafic des navettes ferroviaires entre la France et l'Angleterre a reculé de 52 % pour le transport de voitures au cours du premier semestre. Celui des camions a mieux résisté, enregistrant une baisse de 18 %. Le trafic des trains à grande vitesse Eurostar a parallèlement plongé de 62 % et celui des trains de marchandises passant dans le tunnel de 27 %.
Le semestre a été meilleur pour Europorte. Le groupe se félicite d'avoir préservé la rentabilité de sa filiale de fret ferroviaire, "malgré l’impact sur son activité de la grève SNCF Réseau jusqu’au 13 janvier, puis de la crise de la Covid-19". Europorte a réalisé un Ebitda de 10 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 56 millions d'euros, en baisse de 12 %.
Conséquence positive de la pandémie, l'opérateur a pu accroître son activité dans le secteur de la chimie avec la traction de trains de composants du gel hydroalcoolique.
Au cours du premier semestre, il s'est développé à l'international avec la desserte de Zeebruges (Belgique) et Trnava (Slovaquie) et a renouvelé ses contrats avec Cérévia et K+S.
Outre la traction de trains de marchandises grandes lignes, Europorte s'occupe de manutention et logistique ferroviaire sur des sites industriels. Il gère et maintient 800 km de réseau ferré public sur cinq Grands Ports maritimes et le port fluvial de Strasbourg. La filiale a eu recours au chômage partiel du fait de l’arrêt de certains sites industriels, notamment automobiles et cimentiers.
Getlink a lancé un programme d'économie de 17 millions d'euros. Il compte le poursuivre au second semestre, en renonçant notamment à l'embauche d'intérimaires. L'entreprise a aussi investi 2,3 millions d'euros pour la mise en place de nouvelles règles sanitaires pour le transport de passagers (gestes barrière, distanciation physique).
Ce chiffre est en retrait de plus d'un tiers par rapport à celui de l'année précédente, soit 560 millions, un chiffre que l'entreprise pensait pouvoir améliorer.
Au premier semestre, l'ancien groupe Eurotunnel a réalisé un Ebitda de 123 millions d'euros, "significatif", selon son PDG mais "sans surprise en repli", de 52 %. Le chiffre d'affaires est également en recul (- 29 % à 369 millions d'euros), selon le rapport semestriel du groupe.
Europorte a généré des bénéfices
Le trafic des navettes ferroviaires entre la France et l'Angleterre a reculé de 52 % pour le transport de voitures au cours du premier semestre. Celui des camions a mieux résisté, enregistrant une baisse de 18 %. Le trafic des trains à grande vitesse Eurostar a parallèlement plongé de 62 % et celui des trains de marchandises passant dans le tunnel de 27 %.
Le semestre a été meilleur pour Europorte. Le groupe se félicite d'avoir préservé la rentabilité de sa filiale de fret ferroviaire, "malgré l’impact sur son activité de la grève SNCF Réseau jusqu’au 13 janvier, puis de la crise de la Covid-19". Europorte a réalisé un Ebitda de 10 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 56 millions d'euros, en baisse de 12 %.
Conséquence positive de la pandémie, l'opérateur a pu accroître son activité dans le secteur de la chimie avec la traction de trains de composants du gel hydroalcoolique.
Au cours du premier semestre, il s'est développé à l'international avec la desserte de Zeebruges (Belgique) et Trnava (Slovaquie) et a renouvelé ses contrats avec Cérévia et K+S.
Outre la traction de trains de marchandises grandes lignes, Europorte s'occupe de manutention et logistique ferroviaire sur des sites industriels. Il gère et maintient 800 km de réseau ferré public sur cinq Grands Ports maritimes et le port fluvial de Strasbourg. La filiale a eu recours au chômage partiel du fait de l’arrêt de certains sites industriels, notamment automobiles et cimentiers.
Getlink a lancé un programme d'économie de 17 millions d'euros. Il compte le poursuivre au second semestre, en renonçant notamment à l'embauche d'intérimaires. L'entreprise a aussi investi 2,3 millions d'euros pour la mise en place de nouvelles règles sanitaires pour le transport de passagers (gestes barrière, distanciation physique).