Le gouvernement veut faire du réseau ferroviaire "une priorité", qui sera "matérialisée, accélérée, financée", a assuré le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune.
"La colonne vertébrale de la mobilité durable et verte, c'est le ferroviaire", a déclaré Clément Beaune, le ministre délégué aux Transports, le 26 juillet lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. "Nous devons [...] la priorité au réseau, et nous [...] continuerons" l'effort entrepris depuis quelques années pour augmenter les montants consacrés à la modernisation des voies ferrées, a-t-il ajouté.
Alors que le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, réclame 100 milliards d'euros sur quinze ans pour doubler la part modale du train, Clément Beaune a donné rendez-vous au prochain projet loi de finances.
La remise du rapport du Conseil d'orientation des infrastructures et l'examen de la trajectoire pluriannuelle des investissements sont également attendus "pour que cette priorité soit matérialisée, accélérée, financée". Pour l'instant, le "contrat de performance" de SNCF Réseau – qui vient d'être signé – est largement jugé insuffisant, car contrarié par l'inflation et oubliant la modernisation des infrastructures.
Accès du Lyon-Turin
Le ministre a par ailleurs rassuré sur la liaison Lyon-Turin, qui pourrait perdre ses financements européens faute d'une décision rapide de Paris sur la construction de ses accès. "Nous avançons. Sur ce qui a été acté, nous aurons année après année, dès le PLF (projet de loi de finances) 2023, les financements prioritaires nécessaires pour que ce projet avance", a-t-il dit.
Pour les accès, il a promis "une concertation à la rentrée, pour que nous puissions prendre les décisions". L'option favorisée par les élus locaux, avec un plus grand gabarit permettant de faire transiter plus de fret sur le rail, est "la plus coûteuse", si bien que "toutes les parties prenantes", État et collectivités locales, "doivent en mesurer les coûts et chacun doit les assumer", a-t-il remarqué.
"Nous parlons au total d'un montant de 15 milliards d'euros, donc il est nécessaire que cette responsabilité soit partagée, assumée et décidée dans les prochains mois", a relevé le ministre.
Alors que le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, réclame 100 milliards d'euros sur quinze ans pour doubler la part modale du train, Clément Beaune a donné rendez-vous au prochain projet loi de finances.
La remise du rapport du Conseil d'orientation des infrastructures et l'examen de la trajectoire pluriannuelle des investissements sont également attendus "pour que cette priorité soit matérialisée, accélérée, financée". Pour l'instant, le "contrat de performance" de SNCF Réseau – qui vient d'être signé – est largement jugé insuffisant, car contrarié par l'inflation et oubliant la modernisation des infrastructures.
Accès du Lyon-Turin
Le ministre a par ailleurs rassuré sur la liaison Lyon-Turin, qui pourrait perdre ses financements européens faute d'une décision rapide de Paris sur la construction de ses accès. "Nous avançons. Sur ce qui a été acté, nous aurons année après année, dès le PLF (projet de loi de finances) 2023, les financements prioritaires nécessaires pour que ce projet avance", a-t-il dit.
Pour les accès, il a promis "une concertation à la rentrée, pour que nous puissions prendre les décisions". L'option favorisée par les élus locaux, avec un plus grand gabarit permettant de faire transiter plus de fret sur le rail, est "la plus coûteuse", si bien que "toutes les parties prenantes", État et collectivités locales, "doivent en mesurer les coûts et chacun doit les assumer", a-t-il remarqué.
"Nous parlons au total d'un montant de 15 milliards d'euros, donc il est nécessaire que cette responsabilité soit partagée, assumée et décidée dans les prochains mois", a relevé le ministre.