La Commission européenne augmente sa part dans le financement du coûteux projet de liaison Lyon-Turin, soulageant de 2,5 milliards d'euros les finances de la France.
L'Union européenne va officiellement faire passer de 40 % à 55 % sa contribution au financement de la future liaison ferroviaire entre Lyon et Turin. Cette décision, évoquée depuis près de deux ans, a été validée le 26 mars par le Comité des représentants permanents (Coreper) de l'UE et pourra entrer en vigueur cet été après un vote du Parlement de Strasbourg, explique le Comité pour la Transalpine.
Une opportunité à saisir
Elle va permettre de réduire de plus de 2,5 milliards d'euros le coût pour la France de la construction du tunnel et de ses voies d'accès, fait valoir l'association. Le coût du seul chantier du tunnel sous les Alpes, qui cristallise les oppositions, est toujours évalué à 8,6 milliards d'euros (valeur 2012). Après la décision de Bruxelles, son coût sera ramené à 2,4 milliards pour l'Italie et à 1,8 milliard pour la France, ajoute-t-elle. Pour les voies d'accès à l'ouvrage côté français, l'UE serait donc prête à apporter plus de 2 milliards d'euros.
Il est donc "essentiel que l'État saisisse dès maintenant cette opportunité exceptionnelle pour accélérer la programmation des voies d'accès françaises", a alerté Jacques Gounon, président du Comité pour Transalpine.
En février, Hubert du Mesnil, président de la société publique Telt chargée de construire l'ouvrage, avait jugé qu'il fallait urgemment régler la question des accès au futur tunnel et notamment "prendre à bras-le-corps" le contournement ferroviaire de Lyon.
Trois scénarios étudiés
Mi-mars, la préfecture du Rhône a annoncé avoir sélectionné trois scénarios possibles pour le développement des voies d'accès au tunnel : une ligne à dominante fret, une "mixte" et une spécialement pour le fret grand gabarit. Dans le même temps, des aménagements sont examinés pour la ligne existante Dijon-Chambéry-Modane.
L'étude des possibilités d'aménagement et les différents scénarios vont être approfondis dans le cadre d'analyses socio-économiques et d'exploitation. La quatrième réunion du comité de pilotage, prévue en automne 2021, doit permettre d'acter le choix d'un scénario.
Une opportunité à saisir
Elle va permettre de réduire de plus de 2,5 milliards d'euros le coût pour la France de la construction du tunnel et de ses voies d'accès, fait valoir l'association. Le coût du seul chantier du tunnel sous les Alpes, qui cristallise les oppositions, est toujours évalué à 8,6 milliards d'euros (valeur 2012). Après la décision de Bruxelles, son coût sera ramené à 2,4 milliards pour l'Italie et à 1,8 milliard pour la France, ajoute-t-elle. Pour les voies d'accès à l'ouvrage côté français, l'UE serait donc prête à apporter plus de 2 milliards d'euros.
Il est donc "essentiel que l'État saisisse dès maintenant cette opportunité exceptionnelle pour accélérer la programmation des voies d'accès françaises", a alerté Jacques Gounon, président du Comité pour Transalpine.
En février, Hubert du Mesnil, président de la société publique Telt chargée de construire l'ouvrage, avait jugé qu'il fallait urgemment régler la question des accès au futur tunnel et notamment "prendre à bras-le-corps" le contournement ferroviaire de Lyon.
Trois scénarios étudiés
Mi-mars, la préfecture du Rhône a annoncé avoir sélectionné trois scénarios possibles pour le développement des voies d'accès au tunnel : une ligne à dominante fret, une "mixte" et une spécialement pour le fret grand gabarit. Dans le même temps, des aménagements sont examinés pour la ligne existante Dijon-Chambéry-Modane.
L'étude des possibilités d'aménagement et les différents scénarios vont être approfondis dans le cadre d'analyses socio-économiques et d'exploitation. La quatrième réunion du comité de pilotage, prévue en automne 2021, doit permettre d'acter le choix d'un scénario.