Les résultats du constructeur aéronautique et de matériels ferroviaires Bombardier sont restés dans le rouge au deuxième trimestre avec un recul des ventes et surtout des commandes d'avions.
Le groupe canadien Bombardier a annoncé une perte de 296 millions de dollars américains au deuxième trimestre, réduite par rapport à la perte de 490 millions entre avril et juin l'an dernier. Ramenée à une action, la perte est de 13 cents sur le trimestre. Hors exceptionnels, le groupe a réalisé un bénéfice ajusté par action de 2 cents, soit mieux que les prévisions des analystes qui tablaient en moyenne sur une perte d'un cent sur les trois mois.
Le chiffre d'affaires a baissé de 5 %, à 4,1 milliards de dollars, et le résultat courant avant impôt et frais financiers est négatif de 123 millions, à comparer avec un déficit courant de 251 millions sur le même trimestre l'an dernier.
Des milliers de licenciements
Bombardier n'a toujours pas engrangé de nouvelles commandes pour ses avions CS100 et CS300 depuis le début de l'année et son programme continue de peser sur les résultats. Les retards et le renchérissement du programme ont plombé les comptes du constructeur ces quatre dernières années avec à la clé des milliers de licenciements.
Depuis la mise en service commerciale du CS100 il y a un an par la compagnie Swiss, puis en fin d'année dernière du CS300 par Air Baltic, ce sont seize appareils de la CSeries qui sont en service commercial, dont six livrés au cours du deuxième trimestre.
Le chiffre d'affaires de cette division avions commerciaux a reculé de 16 %, à 640 millions de dollars, et le résultat courant est négatif de 87 millions, "reflétant l'accélération des cadences de production des avions CSeries", a estimé Bombardier.
Le chiffre d'affaires a baissé de 5 %, à 4,1 milliards de dollars, et le résultat courant avant impôt et frais financiers est négatif de 123 millions, à comparer avec un déficit courant de 251 millions sur le même trimestre l'an dernier.
Des milliers de licenciements
Bombardier n'a toujours pas engrangé de nouvelles commandes pour ses avions CS100 et CS300 depuis le début de l'année et son programme continue de peser sur les résultats. Les retards et le renchérissement du programme ont plombé les comptes du constructeur ces quatre dernières années avec à la clé des milliers de licenciements.
Depuis la mise en service commerciale du CS100 il y a un an par la compagnie Swiss, puis en fin d'année dernière du CS300 par Air Baltic, ce sont seize appareils de la CSeries qui sont en service commercial, dont six livrés au cours du deuxième trimestre.
Le chiffre d'affaires de cette division avions commerciaux a reculé de 16 %, à 640 millions de dollars, et le résultat courant est négatif de 87 millions, "reflétant l'accélération des cadences de production des avions CSeries", a estimé Bombardier.