Le premier service européen de fret ferroviaire roulant à l’hydrogène mis au point par le constructeur et Engie circulera pour Nestlé Waters dans les trois ans, entre les usines d’eaux de Vittel et Contrex et les centres logistiques en France.
L’Est de la France verra circuler le premier train de marchandises à hydrogène d’Europe, dans trois ans. Le géant de l’agroalimentaire Nestlé, pour ses usines d’embouteillage des eaux minérales de Vittel et Contrexéville (marque Contrex) dans les Vosges, s’est en effet porté candidat comme premier applicateur en réel de la solution de traction conçue par Alstom et Engie, dans le cadre de leur partenariat annoncé au printemps dernier.
Les trois acteurs ont dévoilé, le 22 novembre, ce projet qui reliera les usines aux centres de distribution de Nestlé Waters à Arles et à Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire), respectivement distants de 600 et de 750 kilomètres.
Cette solution prend la forme d’un convoi composé d’un wagon qui stocke l’hydrogène et d’une locomotive électrique classique. Le wagon, conçu par Alstom par l’association des compétences des sites de Belfort, Tarbes, et Aix-en-Provence, "intègre un système de piles à combustible de forte puissance à base d’hydrogène renouvelable", explique le constructeur ferroviaire.
De cette façon, il alimente la locomotive sur les portions de parcours dépourvues de caténaires : un cas de figure fréquent, en particulier, sur les derniers kilomètres et hectomètres aux points de départ et d’arrivée, sur les réseaux et ITE (installations terminales embranchées) des chargeurs et des logisticiens qui sont souvent non-électrifiés.
2.000 tonnes autonomes sur plusieurs centaines de kilomètres
Les développements auxquels Alstom et Engie (fournisseur de l’hydrogène) sont parvenus rendent possible le chargement de trains de 2.000 tonnes avec une autonomie de plusieurs centaines de kilomètres, sur des trajets comprenant jusqu’à 20 % de sections non électrifiées, ce qui a été jugé suffisant pour lancer l’offre, en alternative aux locomotives diesel.
Nestlé Waters en attend une économie d’émission de CO2 de 10.000 tonnes par an, soit une chute de 90 % par rapport à l'actuel transport diesel pour ces flux. Ce projet va "accélérer le développement d’une chaîne logistique décarbonée", déclare Sophie Dubois, sa directrice générale France.
Les trois acteurs ont dévoilé, le 22 novembre, ce projet qui reliera les usines aux centres de distribution de Nestlé Waters à Arles et à Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire), respectivement distants de 600 et de 750 kilomètres.
Cette solution prend la forme d’un convoi composé d’un wagon qui stocke l’hydrogène et d’une locomotive électrique classique. Le wagon, conçu par Alstom par l’association des compétences des sites de Belfort, Tarbes, et Aix-en-Provence, "intègre un système de piles à combustible de forte puissance à base d’hydrogène renouvelable", explique le constructeur ferroviaire.
De cette façon, il alimente la locomotive sur les portions de parcours dépourvues de caténaires : un cas de figure fréquent, en particulier, sur les derniers kilomètres et hectomètres aux points de départ et d’arrivée, sur les réseaux et ITE (installations terminales embranchées) des chargeurs et des logisticiens qui sont souvent non-électrifiés.
2.000 tonnes autonomes sur plusieurs centaines de kilomètres
Les développements auxquels Alstom et Engie (fournisseur de l’hydrogène) sont parvenus rendent possible le chargement de trains de 2.000 tonnes avec une autonomie de plusieurs centaines de kilomètres, sur des trajets comprenant jusqu’à 20 % de sections non électrifiées, ce qui a été jugé suffisant pour lancer l’offre, en alternative aux locomotives diesel.
Nestlé Waters en attend une économie d’émission de CO2 de 10.000 tonnes par an, soit une chute de 90 % par rapport à l'actuel transport diesel pour ces flux. Ce projet va "accélérer le développement d’une chaîne logistique décarbonée", déclare Sophie Dubois, sa directrice générale France.