La dépréciation de sa participation dans le constructeur ferroviaire russe Transmashholding et des charges comptables liées à l'acquisition, début 2021, de Bombardier Transport ont fait plonger Alstom dans le rouge sur son exercice décalé 2021-2022, mais la direction confirme ses objectifs à moyen terme.
Alstom a essuyé une perte nette de 581 millions d'euros en 2021-2022, contre un résultat positif de 247 millions un an plus tôt, selon des résultats publiés le 11 mai 2022.
La direction préfère mettre en avant un résultat net ajusté ne prenant pas en compte 403 millions d'euros d'affectation du prix d'acquisition de Bombardier (un indicateur retenu pour le calcul du dividende) : il ressort à - 173 millions d'euros, contre + 301 millions sur l'exercice précédent.
Ce chiffre est également tombé dans le rouge car Alstom a passé une dépréciation de 441 millions d'euros correspondant à la valeur comptable de sa participation de 20 % dans Transmashholding. Le groupe avait annoncé début mars suspendre ses investissements et ses livraisons en Russie.
Les résultats du premier exercice complet du groupe dans sa nouvelle configuration "sont totalement en ligne avec nos objectifs, tant en matière de performance financière qu'opérationnelle", s'est félicité le PDG, Henri Poupart-Lafarge. "L'intégration de Bombardier Transport est en bonne voie, avec une augmentation de la satisfaction clients et des synergies en cours de réalisation", a-t-il ajouté.
Commandes records
Le chiffre d'affaires annuel du groupe français, désormais numéro deux mondial, a progressé de 11 % à 15,5 milliards d'euros par rapport aux ventes combinées d'Alstom et de Bombardier l'année précédente ; la progression est de 112 % par rapport aux chiffres d'Alstom publiés en mai 2021, qui n'intégraient que deux mois de Bombardier.
Le carnet de commandes a parallèlement crû de 9 % pour atteindre le niveau record de 81 milliards d’euros au 31 mars.
La marge opérationnelle du groupe, indicateur mis en avant par la direction, s'est établie à 5 %, en baisse de 2,3 points sur un an à cause de l'intégration de Bombardier Transport, bien moins rentable que l'"ancien Alstom". L'objectif est de remonter entre 8 et 10 % à partir de 2024/25.
"Malgré les difficultés à court terme liées à la situation macroéconomique et géopolitique en 2022-2023, le groupe reste pleinement engagé à réaliser ses objectifs à horizon 2025", a relevé Henri Poupart-Lafarge.
La direction a en effet confirmé ses perspectives optimistes présentées en juillet 2021, estimant que "l'intégration [de Bombardier] devrait être achevée dans un délai de trois ans" et relevant ses estimations de synergies à l'horizon 2026.
En attendant, Alstom va proposer la distribution d'un dividende inchangé de 25 centimes, correspondant à 35 % de son résultat net ajusté avant la dépréciation de sa participation dans Transmashholding.
La direction préfère mettre en avant un résultat net ajusté ne prenant pas en compte 403 millions d'euros d'affectation du prix d'acquisition de Bombardier (un indicateur retenu pour le calcul du dividende) : il ressort à - 173 millions d'euros, contre + 301 millions sur l'exercice précédent.
Ce chiffre est également tombé dans le rouge car Alstom a passé une dépréciation de 441 millions d'euros correspondant à la valeur comptable de sa participation de 20 % dans Transmashholding. Le groupe avait annoncé début mars suspendre ses investissements et ses livraisons en Russie.
Les résultats du premier exercice complet du groupe dans sa nouvelle configuration "sont totalement en ligne avec nos objectifs, tant en matière de performance financière qu'opérationnelle", s'est félicité le PDG, Henri Poupart-Lafarge. "L'intégration de Bombardier Transport est en bonne voie, avec une augmentation de la satisfaction clients et des synergies en cours de réalisation", a-t-il ajouté.
Commandes records
Le chiffre d'affaires annuel du groupe français, désormais numéro deux mondial, a progressé de 11 % à 15,5 milliards d'euros par rapport aux ventes combinées d'Alstom et de Bombardier l'année précédente ; la progression est de 112 % par rapport aux chiffres d'Alstom publiés en mai 2021, qui n'intégraient que deux mois de Bombardier.
Le carnet de commandes a parallèlement crû de 9 % pour atteindre le niveau record de 81 milliards d’euros au 31 mars.
La marge opérationnelle du groupe, indicateur mis en avant par la direction, s'est établie à 5 %, en baisse de 2,3 points sur un an à cause de l'intégration de Bombardier Transport, bien moins rentable que l'"ancien Alstom". L'objectif est de remonter entre 8 et 10 % à partir de 2024/25.
"Malgré les difficultés à court terme liées à la situation macroéconomique et géopolitique en 2022-2023, le groupe reste pleinement engagé à réaliser ses objectifs à horizon 2025", a relevé Henri Poupart-Lafarge.
La direction a en effet confirmé ses perspectives optimistes présentées en juillet 2021, estimant que "l'intégration [de Bombardier] devrait être achevée dans un délai de trois ans" et relevant ses estimations de synergies à l'horizon 2026.
En attendant, Alstom va proposer la distribution d'un dividende inchangé de 25 centimes, correspondant à 35 % de son résultat net ajusté avant la dépréciation de sa participation dans Transmashholding.