L'intégration de Bombardier Transport a conduit le constructeur ferroviaire Alstom à publier un résultat net légèrement négatif au premier semestre de son exercice décalé 2021-2022. Cependant, le chiffre d'affaires et les prises de commandes ont fortement progressé.
La perte nette d’Alstom au premier semestre 2021 (avril-septembre) atteint 26 millions d'euros en raison d'amortissements liés à l'acquisition de Bombardier, fin janvier. Alstom avait dégagé un bénéfice net de 170 millions au premier semestre 2020-2021. S'il n'en est pas tenu compte, le résultat net ajusté est en hausse de 2,4 % à 172 millions d'euros.
Le résultat d'exploitation ajusté est en hausse de 27,4 % à 335 millions d'euros, ce qui donne une marge de 4,5 %.
Le chiffre d'affaires est en hausse de 112 % à 7,443 milliards d'euros, du fait notamment de l'acquisition de Bombardier Transport, la progression se limitant à 14 % en intégrant les ventes de ce dernier un an plus tôt.
Alstom estime que les contrats hérités de Bombardier sur lesquels le groupe perd de l'argent représentaient 1,9 milliard d'euros au premier semestre, et confirme qu'ils devraient encore peser sur les comptes pendant deux ou trois ans. Bombardier Transport était bien moins rentable que son acquéreur avant l'opération.
Les prises de commandes, indicateur clé du secteur, ont été multipliées par 3,7 par rapport à l'ancien périmètre d'Alstom à 9,726 milliards d'euros, la hausse atteignant 81 % pro forma. Le groupe français, qui se réjouit "d'une forte dynamique commerciale" – notamment en Europe, Danemark et Allemagne en tête –, affichait un carnet de commandes de 76,4 milliards d'euros au 30 septembre.
"Bonne performance commerciale"
Comme annoncé, les flux de trésorerie ont été négatifs, de presque 1,5 milliard d'euros sur le semestre (soit moins que prévu).
"Au cours du premier semestre, le groupe a réalisé une très bonne performance commerciale dans toutes les régions et sur toutes les lignes de produits, illustrée par des commandes significatives au Mexique, à Taïwan ou en Europe", s'est réjoui le PDG Henri Poupart-Lafarge.
Jugeant ses résultats conformes au plan de marche détaillé en juillet, il a loué "le profil renforcé du groupe", qui "[tire] parti de l'accélération de la dynamique" d'un marché qui a rebondi après la pause du confinement du printemps 2020.
"L'intégration de Bombardier Transport [...] est sur les rails", et "le Groupe est maintenant fermement engagé dans l'amélioration continue de sa trajectoire financière", a-t-il ajouté.
Sur l'ensemble de l'exercice 2021-2022 – hors perturbations de l'économie mondiale ou pénuries significatives dans la chaîne d'approvisionnement –, Alstom prévoit un ratio commandes sur chiffre d'affaires supérieur à 1, une progression des ventes du premier au second semestre, une hausse du résultat d'exploitation et des flux de trésorerie redevenus positifs.
Les perspectives à moyen terme exposées en juillet sont confirmées, avec notamment une marge opérationnelle ajustée comprise entre 8 et 10 % à partir de 2024-2025.
Le résultat d'exploitation ajusté est en hausse de 27,4 % à 335 millions d'euros, ce qui donne une marge de 4,5 %.
Le chiffre d'affaires est en hausse de 112 % à 7,443 milliards d'euros, du fait notamment de l'acquisition de Bombardier Transport, la progression se limitant à 14 % en intégrant les ventes de ce dernier un an plus tôt.
Alstom estime que les contrats hérités de Bombardier sur lesquels le groupe perd de l'argent représentaient 1,9 milliard d'euros au premier semestre, et confirme qu'ils devraient encore peser sur les comptes pendant deux ou trois ans. Bombardier Transport était bien moins rentable que son acquéreur avant l'opération.
Les prises de commandes, indicateur clé du secteur, ont été multipliées par 3,7 par rapport à l'ancien périmètre d'Alstom à 9,726 milliards d'euros, la hausse atteignant 81 % pro forma. Le groupe français, qui se réjouit "d'une forte dynamique commerciale" – notamment en Europe, Danemark et Allemagne en tête –, affichait un carnet de commandes de 76,4 milliards d'euros au 30 septembre.
"Bonne performance commerciale"
Comme annoncé, les flux de trésorerie ont été négatifs, de presque 1,5 milliard d'euros sur le semestre (soit moins que prévu).
"Au cours du premier semestre, le groupe a réalisé une très bonne performance commerciale dans toutes les régions et sur toutes les lignes de produits, illustrée par des commandes significatives au Mexique, à Taïwan ou en Europe", s'est réjoui le PDG Henri Poupart-Lafarge.
Jugeant ses résultats conformes au plan de marche détaillé en juillet, il a loué "le profil renforcé du groupe", qui "[tire] parti de l'accélération de la dynamique" d'un marché qui a rebondi après la pause du confinement du printemps 2020.
"L'intégration de Bombardier Transport [...] est sur les rails", et "le Groupe est maintenant fermement engagé dans l'amélioration continue de sa trajectoire financière", a-t-il ajouté.
Sur l'ensemble de l'exercice 2021-2022 – hors perturbations de l'économie mondiale ou pénuries significatives dans la chaîne d'approvisionnement –, Alstom prévoit un ratio commandes sur chiffre d'affaires supérieur à 1, une progression des ventes du premier au second semestre, une hausse du résultat d'exploitation et des flux de trésorerie redevenus positifs.
Les perspectives à moyen terme exposées en juillet sont confirmées, avec notamment une marge opérationnelle ajustée comprise entre 8 et 10 % à partir de 2024-2025.