Le constructeur ferroviaire Alstom a vu ses prises de commandes bondir au premier trimestre 2021, dopées par de gros contrats mais aussi par l'acquisition du canadien Bombardier au début de l’année.
Les commandes passées à Alstom ont bondi de 290 % au premier trimestre de son exercice décalé, à 6,44 milliards d'euros ? Ce niveau "exceptionnel" permet à Alstom d'afficher un carnet de commandes de 76,8 milliards d'euros fin juin 2021, contre 74,5 milliards à la clôture de l'exercice précédent, fin mars.
Parallèlement, son chiffre d'affaires a progressé de 146 % sur un an, à 3,7 milliards d’euros, une hausse due, là encore, en partie à l'accroissement du périmètre, mais aussi à un exercice précédent affaibli par la pandémie de Covid-19, a précisé l'entreprise.
Alstom a finalisé fin janvier l'acquisition de Bombardier Transport, ce qui lui a permis de quasiment doubler son chiffre d'affaires annuel pro forma, à quelque 14 milliards d'euros.
Même en intégrant Bombardier à la base de calcul de l'exercice précédent, la hausse des commandes au premier trimestre s'établit à 106 %. Alstom a souligné avoir conclu "le plus gros contrat ferroviaire de l'histoire du Danemark" portant en particulier sur 100 trains régionaux, une commande ferme de 1,4 milliard.
Le groupe a également signé un accord de quelque 1,1 milliard d'euros "pour fournir la prochaine génération de trains périurbains reliant Paris et la banlieue" et un autre de 1 milliard au Mexique pour le projet de train "Maya".
Activité soutenue
Côté chiffre d'affaires, l'activité a été soutenue "par la solide montée en cadence des projets de matériel roulant", pour 2,16 milliards d'euros. Ceci représente un montant quasi triplé par rapport au premier trimestre 2020, qui avait, rappelle Alstom, été affecté par la première vague de Covid-19 en Europe.
Le ratio "commandes sur chiffre d'affaires", qui laisse entrevoir l'évolution de l'activité à moyen terme, "est très haut à 1,74", s'est félicité Alstom, remarquant aussi que le carnet de commandes – plus de cinq ans de ventes sur une base actuelle – "offre une forte visibilité sur le chiffre d'affaires à venir".
Mais plus que l'activité, le défi pour Alstom dans les années à venir sera de digérer Bombardier Transport, qui était bien moins profitable que lui. Le carnet de commandes hérité de Bombardier a une marge de l'ordre de 3 ou 4 % quand la marge d'Alstom sur son ancien périmètre était de 8 % en 2020-2021, avait indiqué début juillet le PDG du groupe, Henri Poupart-Lafarge.
Le patron du constructeur ferroviaire avait affirmé qu'il devrait retrouver "une rentabilité parmi les meilleures du marché" d'ici à 2025, entre 8 et 10 %, une fois l'intégration terminée.
La progression des ventes d'Alstom devrait, selon son PDG, dépasser les 5 % par an en moyenne d'ici à 2025. Le dirigeant a salué "une dynamique sans précédent" du marché, aidée par les différents plans d'investissements post-Covid, tant aux États-Unis qu'en Europe, au Canada ou en Inde.
Parallèlement, son chiffre d'affaires a progressé de 146 % sur un an, à 3,7 milliards d’euros, une hausse due, là encore, en partie à l'accroissement du périmètre, mais aussi à un exercice précédent affaibli par la pandémie de Covid-19, a précisé l'entreprise.
Alstom a finalisé fin janvier l'acquisition de Bombardier Transport, ce qui lui a permis de quasiment doubler son chiffre d'affaires annuel pro forma, à quelque 14 milliards d'euros.
Même en intégrant Bombardier à la base de calcul de l'exercice précédent, la hausse des commandes au premier trimestre s'établit à 106 %. Alstom a souligné avoir conclu "le plus gros contrat ferroviaire de l'histoire du Danemark" portant en particulier sur 100 trains régionaux, une commande ferme de 1,4 milliard.
Le groupe a également signé un accord de quelque 1,1 milliard d'euros "pour fournir la prochaine génération de trains périurbains reliant Paris et la banlieue" et un autre de 1 milliard au Mexique pour le projet de train "Maya".
Activité soutenue
Côté chiffre d'affaires, l'activité a été soutenue "par la solide montée en cadence des projets de matériel roulant", pour 2,16 milliards d'euros. Ceci représente un montant quasi triplé par rapport au premier trimestre 2020, qui avait, rappelle Alstom, été affecté par la première vague de Covid-19 en Europe.
Le ratio "commandes sur chiffre d'affaires", qui laisse entrevoir l'évolution de l'activité à moyen terme, "est très haut à 1,74", s'est félicité Alstom, remarquant aussi que le carnet de commandes – plus de cinq ans de ventes sur une base actuelle – "offre une forte visibilité sur le chiffre d'affaires à venir".
Mais plus que l'activité, le défi pour Alstom dans les années à venir sera de digérer Bombardier Transport, qui était bien moins profitable que lui. Le carnet de commandes hérité de Bombardier a une marge de l'ordre de 3 ou 4 % quand la marge d'Alstom sur son ancien périmètre était de 8 % en 2020-2021, avait indiqué début juillet le PDG du groupe, Henri Poupart-Lafarge.
Le patron du constructeur ferroviaire avait affirmé qu'il devrait retrouver "une rentabilité parmi les meilleures du marché" d'ici à 2025, entre 8 et 10 %, une fois l'intégration terminée.
La progression des ventes d'Alstom devrait, selon son PDG, dépasser les 5 % par an en moyenne d'ici à 2025. Le dirigeant a salué "une dynamique sans précédent" du marché, aidée par les différents plans d'investissements post-Covid, tant aux États-Unis qu'en Europe, au Canada ou en Inde.