Alstom veut multiplier les solutions hybrides pour remplacer les quelque 1.200 trains diesel qui circulent encore dans l'Hexagone, a annoncé son directeur général pour la France, Jean-Baptiste Eyméoud, lors des Rencontres nationales du transport public qui se tenaient à Nantes, le 2 octobre.
Le constructeur ferroviaire envisage trois applications pour transformer des rames diesel-électriques existantes. Le premier programme, déjà lancé, consiste à retirer deux packs diesel sur quatre pour les remplacer par des batteries. "Cela permettra d'avoir des trains qui quitteront les gares sur batteries" avec moins de pollution et de bruit pour les villes traversées, avant de poursuivre en mode diesel, explique Jean-Baptiste Eyméoud.
Homologation fin 2022
La deuxième solution consiste à transformer complètement la partie diesel pour avoir des trains bimodes, fonctionnant soit en traction électrique sous caténaires, soit sur batteries, comme l'ont déjà proposé Bombardier et Siemens, les grands concurrents du groupe français. Le train peut ainsi passer d'une ligne électrifiée à une ligne non-électrifiée, avec une autonomie de 80 km.
Enfin, la version française du train à hydrogène développée par Alstom sera bimode et fonctionnera également en mode électrique, contrairement à la version allemande qui circule depuis septembre 2018, et qui ne roule qu'à l'hydrogène.
Les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand-Est et Occitanie devraient signer les premières commandes pour une quinzaine de rames. "Si on finalise le contrat à la fin de l'année, on devrait avoir les premiers essais d'homologation fin 2022", estime Jean-Baptiste Eyméoud.
La SNCF veut sortir du diesel avant 2035, et une bonne partie des trains actuels devront commencer à être rénovés, "à mi-vie", d'ici la fin de la décennie, ce qui pourrait être l'occasion d'en changer le mode, sans toutefois électrifier les voies.
Plus généralement, le responsable a salué "une dynamique positive" pour le groupe en France. "On est sur une filière qui a le vent en poupe. On embauche pas mal", s'est-il réjoui. "On a besoin d'attirer des jeunes !" Alstom a embauché 900 personnes en France l'an dernier sur un effectif d'environ 9.500 personnes et devrait embaucher "de 800 à 900 personnes" supplémentaires cette année, dans tous les sites, selon lui.
Le constructeur ferroviaire envisage trois applications pour transformer des rames diesel-électriques existantes. Le premier programme, déjà lancé, consiste à retirer deux packs diesel sur quatre pour les remplacer par des batteries. "Cela permettra d'avoir des trains qui quitteront les gares sur batteries" avec moins de pollution et de bruit pour les villes traversées, avant de poursuivre en mode diesel, explique Jean-Baptiste Eyméoud.
Homologation fin 2022
La deuxième solution consiste à transformer complètement la partie diesel pour avoir des trains bimodes, fonctionnant soit en traction électrique sous caténaires, soit sur batteries, comme l'ont déjà proposé Bombardier et Siemens, les grands concurrents du groupe français. Le train peut ainsi passer d'une ligne électrifiée à une ligne non-électrifiée, avec une autonomie de 80 km.
Enfin, la version française du train à hydrogène développée par Alstom sera bimode et fonctionnera également en mode électrique, contrairement à la version allemande qui circule depuis septembre 2018, et qui ne roule qu'à l'hydrogène.
Les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand-Est et Occitanie devraient signer les premières commandes pour une quinzaine de rames. "Si on finalise le contrat à la fin de l'année, on devrait avoir les premiers essais d'homologation fin 2022", estime Jean-Baptiste Eyméoud.
La SNCF veut sortir du diesel avant 2035, et une bonne partie des trains actuels devront commencer à être rénovés, "à mi-vie", d'ici la fin de la décennie, ce qui pourrait être l'occasion d'en changer le mode, sans toutefois électrifier les voies.
Plus généralement, le responsable a salué "une dynamique positive" pour le groupe en France. "On est sur une filière qui a le vent en poupe. On embauche pas mal", s'est-il réjoui. "On a besoin d'attirer des jeunes !" Alstom a embauché 900 personnes en France l'an dernier sur un effectif d'environ 9.500 personnes et devrait embaucher "de 800 à 900 personnes" supplémentaires cette année, dans tous les sites, selon lui.