Deutsche Bahn, doit mener de grands travaux, avec notamment le remplacement de 137.000 traverses en béton, pour remettre à niveau ses voies, en plein essor des billets à bas prix.
Après un accident mortel début juin en Bavière, la Deutsche Bahn (DB) a entrepris d'inspecter l'ensemble de son réseau. À l'issue de cette inspection, achevée fin août, "nous savons désormais qu'environ 137.000 traverses, soit près des deux tiers de celles examinées, doivent être remplacées", a annoncé DB.
Ce chantier d'ampleur s'ajoute à la longue liste des travaux de rénovation que le rail allemand a reconnu devoir mener d'urgence, après des années de sous-investissement. Les interventions vont provisoirement dégrader le service de la compagnie dont les trains longue distance ont affiché en juillet un niveau de ponctualité inférieur à 60 %.
"Partout où les experts ont découvert des anomalies, la DB a immédiatement réagi : les trains circulent plus lentement sur les traverses concernées et dans certains cas, des tronçons de ligne ont dû être fermés", ajoute la compagnie allemande.
D'ici à la fin de l'année, la "quasi-totalité des lignes concernées devraient à nouveau être ouvertes à la circulation de manière régulière", assure Deutsche Bahn. Les inspections menées par des entités de contrôle indépendantes sur les traverses en béton "laissent penser qu'il s'agit d'un défaut de fabrication : les traverses présentent en partie des irrégularités au niveau des matériaux", selon la compagnie.
Coût de 100 millions d’euros
Le remplacement des nombreuses traverses défectueuses devrait représenter un coût de plus de 100 millions d'euros, estime DB. "La qualité et la fiabilité actuelles du réseau sont inacceptables", avait concédé avant l'été le patron du groupe public, Richard Lutz.
Le déraillement d'un train dans les Alpes bavaroises début juin, causant la mort de cinq personnes et plus de 40 blessés, avait apporté une illustration tragique du mauvais état des lignes allemandes. Le mauvais état de traverses est pointé du doigt pour expliquer cet accident, qui fait toujours l'objet d'une enquête pénale.
Ces défaillances tombent d'autant plus mal que le gouvernement incite ces derniers mois les Allemands, grands adeptes de la voiture, à prendre le train. Expérimenté tout l'été en Allemagne, un billet mensuel à 9 euros permettant de voyager sur tout le réseau allemand (hors trains à grande vitesse) a rencontré un succès phénoménal, avec environ 52 millions de billets vendus.
Cet abonnement, financé par l'État et qui a fait économiser 1,8 million de tonnes d'émissions de CO2 selon des données officielles, pourrait être remplacé par un ticket un peu plus cher.
Ce chantier d'ampleur s'ajoute à la longue liste des travaux de rénovation que le rail allemand a reconnu devoir mener d'urgence, après des années de sous-investissement. Les interventions vont provisoirement dégrader le service de la compagnie dont les trains longue distance ont affiché en juillet un niveau de ponctualité inférieur à 60 %.
"Partout où les experts ont découvert des anomalies, la DB a immédiatement réagi : les trains circulent plus lentement sur les traverses concernées et dans certains cas, des tronçons de ligne ont dû être fermés", ajoute la compagnie allemande.
D'ici à la fin de l'année, la "quasi-totalité des lignes concernées devraient à nouveau être ouvertes à la circulation de manière régulière", assure Deutsche Bahn. Les inspections menées par des entités de contrôle indépendantes sur les traverses en béton "laissent penser qu'il s'agit d'un défaut de fabrication : les traverses présentent en partie des irrégularités au niveau des matériaux", selon la compagnie.
Coût de 100 millions d’euros
Le remplacement des nombreuses traverses défectueuses devrait représenter un coût de plus de 100 millions d'euros, estime DB. "La qualité et la fiabilité actuelles du réseau sont inacceptables", avait concédé avant l'été le patron du groupe public, Richard Lutz.
Le déraillement d'un train dans les Alpes bavaroises début juin, causant la mort de cinq personnes et plus de 40 blessés, avait apporté une illustration tragique du mauvais état des lignes allemandes. Le mauvais état de traverses est pointé du doigt pour expliquer cet accident, qui fait toujours l'objet d'une enquête pénale.
Ces défaillances tombent d'autant plus mal que le gouvernement incite ces derniers mois les Allemands, grands adeptes de la voiture, à prendre le train. Expérimenté tout l'été en Allemagne, un billet mensuel à 9 euros permettant de voyager sur tout le réseau allemand (hors trains à grande vitesse) a rencontré un succès phénoménal, avec environ 52 millions de billets vendus.
Cet abonnement, financé par l'État et qui a fait économiser 1,8 million de tonnes d'émissions de CO2 selon des données officielles, pourrait être remplacé par un ticket un peu plus cher.