Le gouvernement allemand et l'opérateur ferroviaire Deutsche Bahn ont présenté un plan d'urgence pour rénover le réseau national au bord de la rupture où les retards se multiplient. L’exécutif a toutefois prévenu que son état "inacceptable" ne s'améliorera pas rapidement.
"La qualité et la fiabilité actuelles du réseau sont inacceptables", a concédé le patron du groupe public Deutsche Bahn (DB), Richard Lutz, le 22 juin 2022, lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre des Transports allemand, Volker Wissing. Les deux responsables présentaient un plan d’urgence pour la rénovation du réseau ferroviaire.
Les passagers allemands doivent en effet s'armer de patience, la ponctualité des trains s'étant significativement dégradée avec la hausse de la fréquentation et un nombre inédit de chantiers.
Le vif engouement des Allemands pour un abonnement à 9 euros par mois, mis en place sur les transports régionaux pour juin, juillet et août face à la flambée des prix de l'énergie, a encore accentué les problèmes en ce début de saison touristique estivale.
"On manque de capacités pour faire rouler plus de trains, transporter plus de clients et assurer plus de qualité", a pointé Volker Wissing.
Dès 2024, la première économie européenne où le rail souffre d'années de sous-investissement, va mettre les bouchées doubles pour rénover ses axes les plus importants, soit 10 % du réseau qui sont totalement saturés.
Investissements massifs
Selon le ministre, "il y a urgence à agir." "Nous allons massivement investir", a promis de son côté Richard Lutz.
Principale mesure, des travaux ponctuels qui aujourd'hui s'enchaînent sur plusieurs mois voire des années sur un même axe vont être regroupés. Cela entraînera pour "plusieurs semaines, parfois quelques mois" une interruption totale du trafic, explique le patron de DB, mais avec une amélioration durable et "significative" sur le long terme grâce à un réseau modernisé.
"Il n'y a pas de remède sans douleur pour guérir, ça vaut pour le corps humain comme pour l'infrastructure ferroviaire", a-t-il affirmé.
Les principaux axes, aujourd'hui "problématiques" deviendront d'ici 2030 une "ancre de stabilité" pour le réseau, a promis Richard Lutz. Les moyens budgétaires "seront mis à disposition", a assuré le ministre, sans donner plus de détails.
Les passagers allemands doivent en effet s'armer de patience, la ponctualité des trains s'étant significativement dégradée avec la hausse de la fréquentation et un nombre inédit de chantiers.
Le vif engouement des Allemands pour un abonnement à 9 euros par mois, mis en place sur les transports régionaux pour juin, juillet et août face à la flambée des prix de l'énergie, a encore accentué les problèmes en ce début de saison touristique estivale.
"On manque de capacités pour faire rouler plus de trains, transporter plus de clients et assurer plus de qualité", a pointé Volker Wissing.
Dès 2024, la première économie européenne où le rail souffre d'années de sous-investissement, va mettre les bouchées doubles pour rénover ses axes les plus importants, soit 10 % du réseau qui sont totalement saturés.
Investissements massifs
Selon le ministre, "il y a urgence à agir." "Nous allons massivement investir", a promis de son côté Richard Lutz.
Principale mesure, des travaux ponctuels qui aujourd'hui s'enchaînent sur plusieurs mois voire des années sur un même axe vont être regroupés. Cela entraînera pour "plusieurs semaines, parfois quelques mois" une interruption totale du trafic, explique le patron de DB, mais avec une amélioration durable et "significative" sur le long terme grâce à un réseau modernisé.
"Il n'y a pas de remède sans douleur pour guérir, ça vaut pour le corps humain comme pour l'infrastructure ferroviaire", a-t-il affirmé.
Les principaux axes, aujourd'hui "problématiques" deviendront d'ici 2030 une "ancre de stabilité" pour le réseau, a promis Richard Lutz. Les moyens budgétaires "seront mis à disposition", a assuré le ministre, sans donner plus de détails.
