UPS a enregistré de solides résultats au deuxième trimestre, les attribuant à une hausse des volumes de colis envoyés aux États-Unis du fait d'une envolée du commerce en ligne.
Pour le deuxième trimestre, le groupe de messageries américain UPS a annoncé mercredi 24 juillet de bons résultats. Le groupe de logistique pourrait en outre proposer, avant la fin de l'année, un service commercial de livraisons de marchandises et paquets par drones. "Nous devrions obtenir la certification à l'automne de cette année", a déclaré Jim Barber, le numéro 2 du groupe.
UPS a dégagé un bénéfice net de 1,68 milliard de dollars, en hausse de 13,5 % sur un an, pour un chiffre d'affaires de 18,04 milliards de dollars, en augmentation de 3,4 %. Le groupe a attribué sa bonne performance à une forte hausse des volumes de paquets envoyés aux États-Unis, alimentée par un bond de 30 % des colis à livrer dans les 24 heures, spécialité des commerçants en ligne. "La demande pour une livraison rapide traduit un changement rapide de notre industrie", a souligné le PDG, David Abney.
La santé et la distribution en verve
Les secteurs de la santé et de la distribution ont particulièrement été en verve, précise UPS, qui a annoncé la veille de nouveaux services pour contrecarrer l'offensive d'Amazon dans la logistique et celle de son éternel rival, FedEx, dans le commerce en ligne. La société d'Atlanta va étendre ses points de collecte et de dépôts de colis aux États-Unis, les portant à 21.000, afin d'être implantée à moins de 8 km du domicile de plus d'un Américain sur deux, a affirmé le PDG.
Il propose également désormais UPS Worlwide Economy, qui donne aux PME des options d'expédition à l'international financièrement plus économiques qu'auparavant. Si la durée de livraison de ces envois transfrontaliers sera de 5 à 10 jours, UPS compte séduire les marchands avec son expérience dans la gestion de risques en cette période de tensions commerciales, avec des taxes douanières imposées souvent de façon inattendue par les États sur les importations de leurs partenaires commerciaux.
La guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis est par exemple un casse-tête pour les sociétés de logistique, qui doivent se conformer également aux sanctions que s'imposent les deux pays. Ce service, qui utilisera de l'intelligence artificielle pour déterminer les contenus des paquets, ne sera disponible dans un premier temps qu'aux États-Unis, au Canada, en Chine, Hong Kong et au Royaume-Uni.
Enfin, UPS, qui investissait déjà des milliards de dollars dans la modernisation de ses sites et l'ouverture de nouveaux centres afin d'absorber les besoins des plateformes de commerce en ligne, va commencer à livrer les paquets 7j/7 à compter du 1er janvier 2020 aux États-Unis.
La société a par ailleurs confirmé son principal objectif financier annuel d'un bénéfice par action ajusté des éléments exceptionnels compris entre 7,45 et 7,75 dollars. Les analystes attendent eux 7,45 dollars. À Wall Street, le titre s'envolait de plus de 9 %.
Le groupe de logistique accélère son offensive dans les drones : il a déposé une demande auprès de l'agence fédérale de l'aviation (FAA) pour lancer un réseau étendu de drones commerciaux aux États-Unis dans un cadre juridique s'appliquant aux transporteurs et opérateurs aériens. "Les drones sont en effet considérés comme des avions dans la loi américaine - Part 135 certification" -, a expliqué Jim Barber.
Si cette requête est approuvée, UPS pourrait alors commencer à opérer des drones sur des zones peuplées et la nuit seulement. Pour un service de jour, il lui faudrait des permissions supplémentaires venant d'autres régulateurs, a précisé le dirigeant. UPS a déjà créé une filiale spécialisée, UPS Flight Forward, pour superviser ses opérations dans les drones.
Jim Barber a indiqué en outre que les industries de santé et technologiques seraient parmi les premiers clients que la filiale de drones commerciaux d'UPS va solliciter. "On va s'adresser au départ aux hôpitaux pour le transport des produits sanguins, d'essais cliniques et d'organes", a-t-il assuré. "On ne verra pas d'hamburgers dans nos drones de sitôt".
Wing, filiale d'Alphabet (Google), est devenue en avril la première entreprise à recevoir le feu vert de la FAA. Uber (Uber Eats) et Amazon (Amazon Air) attendent toujours de l'obtenir.
UPS a dégagé un bénéfice net de 1,68 milliard de dollars, en hausse de 13,5 % sur un an, pour un chiffre d'affaires de 18,04 milliards de dollars, en augmentation de 3,4 %. Le groupe a attribué sa bonne performance à une forte hausse des volumes de paquets envoyés aux États-Unis, alimentée par un bond de 30 % des colis à livrer dans les 24 heures, spécialité des commerçants en ligne. "La demande pour une livraison rapide traduit un changement rapide de notre industrie", a souligné le PDG, David Abney.
La santé et la distribution en verve
Les secteurs de la santé et de la distribution ont particulièrement été en verve, précise UPS, qui a annoncé la veille de nouveaux services pour contrecarrer l'offensive d'Amazon dans la logistique et celle de son éternel rival, FedEx, dans le commerce en ligne. La société d'Atlanta va étendre ses points de collecte et de dépôts de colis aux États-Unis, les portant à 21.000, afin d'être implantée à moins de 8 km du domicile de plus d'un Américain sur deux, a affirmé le PDG.
Il propose également désormais UPS Worlwide Economy, qui donne aux PME des options d'expédition à l'international financièrement plus économiques qu'auparavant. Si la durée de livraison de ces envois transfrontaliers sera de 5 à 10 jours, UPS compte séduire les marchands avec son expérience dans la gestion de risques en cette période de tensions commerciales, avec des taxes douanières imposées souvent de façon inattendue par les États sur les importations de leurs partenaires commerciaux.
La guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis est par exemple un casse-tête pour les sociétés de logistique, qui doivent se conformer également aux sanctions que s'imposent les deux pays. Ce service, qui utilisera de l'intelligence artificielle pour déterminer les contenus des paquets, ne sera disponible dans un premier temps qu'aux États-Unis, au Canada, en Chine, Hong Kong et au Royaume-Uni.
Enfin, UPS, qui investissait déjà des milliards de dollars dans la modernisation de ses sites et l'ouverture de nouveaux centres afin d'absorber les besoins des plateformes de commerce en ligne, va commencer à livrer les paquets 7j/7 à compter du 1er janvier 2020 aux États-Unis.
La société a par ailleurs confirmé son principal objectif financier annuel d'un bénéfice par action ajusté des éléments exceptionnels compris entre 7,45 et 7,75 dollars. Les analystes attendent eux 7,45 dollars. À Wall Street, le titre s'envolait de plus de 9 %.
Le groupe de logistique accélère son offensive dans les drones : il a déposé une demande auprès de l'agence fédérale de l'aviation (FAA) pour lancer un réseau étendu de drones commerciaux aux États-Unis dans un cadre juridique s'appliquant aux transporteurs et opérateurs aériens. "Les drones sont en effet considérés comme des avions dans la loi américaine - Part 135 certification" -, a expliqué Jim Barber.
Si cette requête est approuvée, UPS pourrait alors commencer à opérer des drones sur des zones peuplées et la nuit seulement. Pour un service de jour, il lui faudrait des permissions supplémentaires venant d'autres régulateurs, a précisé le dirigeant. UPS a déjà créé une filiale spécialisée, UPS Flight Forward, pour superviser ses opérations dans les drones.
Jim Barber a indiqué en outre que les industries de santé et technologiques seraient parmi les premiers clients que la filiale de drones commerciaux d'UPS va solliciter. "On va s'adresser au départ aux hôpitaux pour le transport des produits sanguins, d'essais cliniques et d'organes", a-t-il assuré. "On ne verra pas d'hamburgers dans nos drones de sitôt".
Wing, filiale d'Alphabet (Google), est devenue en avril la première entreprise à recevoir le feu vert de la FAA. Uber (Uber Eats) et Amazon (Amazon Air) attendent toujours de l'obtenir.