Le groupe néerlandais de courrier express TNT Express a annoncé lundi 29 juillet être tombé dans le rouge au deuxième trimestre et a prévenu que les conditions de marché allaient rester «difficiles» pour le reste de 2013.
TNT Express a accusé une perte nette de 304 millions d'euros au deuxième trimestre, contre un bénéfice net de 39 millions un an plus tôt. Le chiffre d'affaires est ressorti en baisse de 3,1 % à 1,70 milliard d'euros. Le résultat d'exploitation s'est établi en négatif de 280 millions d'euros, notamment à cause d'une dépréciation d'actifs d'une valeur de 296 millions d'euros et de coûts de restructuration en Europe. "Il y a beaucoup de défis qui nous attendent et les conditions de marché continuent d'être difficiles", a déclaré Tex Gunning, le directeur exécutif du groupe.
Suppression de 4.000 postes
En Belgique, France, Allemagne, Italie et Grande-Bretagne, le bénéfice s'est établi à la baisse, notamment à la suite d'une pression sur les prix. En Australie et en Nouvelle-Zélande, les résultats ont été plus faibles que l'année passée à la même période, notamment à cause de prix de matériaux plus importants.
UPS avait renoncé en janvier à racheter son concurrent néerlandais en raison de l'opposition des autorités européennes de la concurrence. La transaction, qui aurait dû s'élever à plus de 5 milliards d'euros, n'ayant pas eu lieu, UPS avait dédommagé TNT Express d'une somme convenue à l'avance en cas d'échec. Après l'échec de sa reprise, TNT Express avait annoncé la suppression de 4.000 postes dans les trois années à venir et le recentrage de ses activités sur l'Europe. "Alors que la visibilité de l'économie reste limitée, nous réitérons nos ambitions pour 2015", a toutefois indiqué le directeur exécutif, soulignant que le groupe espérait à cette date une marge opérationnelle de 8 % et une croissance de ses ventes de 2 %. TNT Express a en outre assuré s'attendre en 2013 à une réduction de ses pertes au Brésil, où le groupe a enregistré ces dernières années des pertes de plusieurs centaines de millions d'euros en raison d'une fusion ratée. Le groupe avait annoncé en février que le processus de vente de sa filiale brésilienne avait été engagé.
Suppression de 4.000 postes
En Belgique, France, Allemagne, Italie et Grande-Bretagne, le bénéfice s'est établi à la baisse, notamment à la suite d'une pression sur les prix. En Australie et en Nouvelle-Zélande, les résultats ont été plus faibles que l'année passée à la même période, notamment à cause de prix de matériaux plus importants.
UPS avait renoncé en janvier à racheter son concurrent néerlandais en raison de l'opposition des autorités européennes de la concurrence. La transaction, qui aurait dû s'élever à plus de 5 milliards d'euros, n'ayant pas eu lieu, UPS avait dédommagé TNT Express d'une somme convenue à l'avance en cas d'échec. Après l'échec de sa reprise, TNT Express avait annoncé la suppression de 4.000 postes dans les trois années à venir et le recentrage de ses activités sur l'Europe. "Alors que la visibilité de l'économie reste limitée, nous réitérons nos ambitions pour 2015", a toutefois indiqué le directeur exécutif, soulignant que le groupe espérait à cette date une marge opérationnelle de 8 % et une croissance de ses ventes de 2 %. TNT Express a en outre assuré s'attendre en 2013 à une réduction de ses pertes au Brésil, où le groupe a enregistré ces dernières années des pertes de plusieurs centaines de millions d'euros en raison d'une fusion ratée. Le groupe avait annoncé en février que le processus de vente de sa filiale brésilienne avait été engagé.