TNT Express, dont le rachat par l'américain UPS avait été annoncé le 19 mars, a publié mercredi 2 mai pour le premier trimestre un bénéfice net de 16 millions d'euros et indiqué s'attendre à ce que les conditions de marché restent "mitigées" en Europe.
TNT, qui avait enregistré une perte nette de 106 millions d'euros un an plus tôt à la même période, est repassé dans le vert par rapport à l'année précédente avec un bénéfice net de 16 millions d'euros principalement en raison d'un repli des éléments exceptionnels, qui avaient plombé le premier trimestre 2011. Le chiffre d'affaires est quant à lui ressorti en hausse de 1,3 % en glissement annuel à 1,82 milliard d'euros. "Le premier trimestre de 2012 a été difficile au vu de l'apathie actuelle du monde des affaires", a déclaré la directrice du groupe Marie-Christine Lombard.
Conditions "mitigées" en Europe
TNT Express, issu de la scission du groupe TNT, s'attend d'ailleurs à ce que les conditions économiques en Europe restent "mitigées" et à ce que les échanges commerciaux entre l'Asie et l'Europe restent "plus faibles". Le groupe prévoit en outre que sa division "Amériques" bénéficie de meilleurs résultats au Brésil, où un fusion ratée avait par le passé, selon les analystes, plombé les résultats du groupe.
L'américai United Parcel Service (UPS) avait annoncé le 19 mars le rachat de TNT Express pour 5,16 milliards d'euros, renforçant ainsi sa position en Europe et confortant sa place de leader mondial du secteur. "Le programme pour la réalisation de l'offre d'UPS reste comme indiqué précédemment", a assuré TNT Express, qui prévoit de discuter de l'offre avec ses actionnaires lors d'une Assemblée extraordinaire dans le courant du troisième trimestre. Le premier actionnaire de TNT Express, le groupe postal PostNL, qui détient 29,8 % du capital, s'était dit en mars favorable à l'opération, qui devrait lui rapporter 1,54 milliard d'euros.
La scission du groupe néerlandais TNT, approuvée en mai par ses actionnaires, avait mené à la création de deux sociétés distinctes : TNT Express, qui opère dans plus de 200 pays et emploie environ 82.000 personnes, et le groupe postal PostNL, principalement actif aux Pays-Bas.
Conditions "mitigées" en Europe
TNT Express, issu de la scission du groupe TNT, s'attend d'ailleurs à ce que les conditions économiques en Europe restent "mitigées" et à ce que les échanges commerciaux entre l'Asie et l'Europe restent "plus faibles". Le groupe prévoit en outre que sa division "Amériques" bénéficie de meilleurs résultats au Brésil, où un fusion ratée avait par le passé, selon les analystes, plombé les résultats du groupe.
L'américai United Parcel Service (UPS) avait annoncé le 19 mars le rachat de TNT Express pour 5,16 milliards d'euros, renforçant ainsi sa position en Europe et confortant sa place de leader mondial du secteur. "Le programme pour la réalisation de l'offre d'UPS reste comme indiqué précédemment", a assuré TNT Express, qui prévoit de discuter de l'offre avec ses actionnaires lors d'une Assemblée extraordinaire dans le courant du troisième trimestre. Le premier actionnaire de TNT Express, le groupe postal PostNL, qui détient 29,8 % du capital, s'était dit en mars favorable à l'opération, qui devrait lui rapporter 1,54 milliard d'euros.
La scission du groupe néerlandais TNT, approuvée en mai par ses actionnaires, avait mené à la création de deux sociétés distinctes : TNT Express, qui opère dans plus de 200 pays et emploie environ 82.000 personnes, et le groupe postal PostNL, principalement actif aux Pays-Bas.