Airbus a inauguré officiellement lundi 8 avril le chantier de sa première chaîne d'assemblage américaine à Mobile, en Alabama, avec laquelle il espère augmenter ses chances d'obtenir de gros contrats dans ce pays.
Les premiers coups de pelle ont résonné lundi 8 avril à Mobile pour la construction de la future usine américaine d'Airbus. Le patron de la maison mère, EADS, Tom Enders, a salué lors de la cérémonie "une étape importante", et celui d'Airbus, Fabrice Brégier, "un véritable tournant pour Airbus". "Cela représente la réelle transformation d'Airbus en une entreprise vraiment mondiale", a souligné M. Brégier, notant qu'une fois la nouvelle usine en activité, ils fabriqueraient "des avions en Asie, en Amérique et en Europe". "Grâce à Mobile, le soleil ne se couchera jamais sur Airbus", a-t-il ajouté.
Démarrage en 2015
Les premiers coups de pelle du chantier ont été donnés lundi par des dirigeants d'Airbus et de sa maison mère, mais aussi une série de responsables politiques et économiques locaux, des représentants de sous-traitants et de clients du groupe. Les travaux majeurs doivent commencer cet été, et l'assemblage démarrer en 2015. Le site produira des appareils de type A319, A320 et A321, le premier devant être livré en 2016. Les responsables locaux ont souligné lors de la cérémonie les importantes répercussions pour l'économie de la région de cette nouvelle usine qui va créer un millier d'emplois directs et beaucoup d'autres chez des sous-traitants. Cette nouvelle tête de pont américaine est aussi censée augmenter les chances d'Airbus pour de futurs contrats aux États-Unis, notamment militaires, et tenter d'éviter de renouveler l'échec de 2011, quand le Pentagone avait annulé une commande de 35 milliards de dollars passée auprès du groupe européen pour des avions ravitailleurs, avant de l'accorder au concurrent Boeing.
"Cela va améliorer notre image", a commenté M. Brégier, interrogé sur la question par la chaîne CNBC. "Nous procurons 13 milliards de dollars à des fournisseurs américains, nous avons plus d'un millier d'employés jusqu'ici, mais nous ne sommes pas vus comme un producteur américain", a-t-il souligné. Avec la nouvelle usine, "nous serons vus, je pense, comme un très bon citoyen américain, et cela aide toujours quand il s'agit de contrats militaires", a-t-il ajouté.
Démarrage en 2015
Les premiers coups de pelle du chantier ont été donnés lundi par des dirigeants d'Airbus et de sa maison mère, mais aussi une série de responsables politiques et économiques locaux, des représentants de sous-traitants et de clients du groupe. Les travaux majeurs doivent commencer cet été, et l'assemblage démarrer en 2015. Le site produira des appareils de type A319, A320 et A321, le premier devant être livré en 2016. Les responsables locaux ont souligné lors de la cérémonie les importantes répercussions pour l'économie de la région de cette nouvelle usine qui va créer un millier d'emplois directs et beaucoup d'autres chez des sous-traitants. Cette nouvelle tête de pont américaine est aussi censée augmenter les chances d'Airbus pour de futurs contrats aux États-Unis, notamment militaires, et tenter d'éviter de renouveler l'échec de 2011, quand le Pentagone avait annulé une commande de 35 milliards de dollars passée auprès du groupe européen pour des avions ravitailleurs, avant de l'accorder au concurrent Boeing.
"Cela va améliorer notre image", a commenté M. Brégier, interrogé sur la question par la chaîne CNBC. "Nous procurons 13 milliards de dollars à des fournisseurs américains, nous avons plus d'un millier d'employés jusqu'ici, mais nous ne sommes pas vus comme un producteur américain", a-t-il souligné. Avec la nouvelle usine, "nous serons vus, je pense, comme un très bon citoyen américain, et cela aide toujours quand il s'agit de contrats militaires", a-t-il ajouté.