Le groupe de transport Malherbe, intéressé par la reprise partielle de l'entreprise en difficulté MoryGlobal, a revu son offre très légèrement à la hausse, proposant d'embaucher 141 salariés contre 128 initialement et sur 2.200 au total.
Le groupe Malherbe a légèrement amélioré son offre sur MoryGlobal, ont déclaré lundi 23 mars des sources syndicales. Malherbe propose désormais de reprendre 141 salariés. Sur les huit offres de reprise partielle déposées au tribunal de Bobigny, "c'est la seule qui ait été améliorée", a précisé Jean-Claude Hacquard (CGT). Mais le transporteur normand, qui employait 1.400 collaborateurs en 2014, aurait exigé en contrepartie de pouvoir acheter dix agences MoryGlobal supplémentaires, en plus de la trentaine réclamée dans son offre initiale, d'après le syndicaliste.
L'entreprise, née il y a un an sur les cendres de Mory Ducros, ex-numéro 2 français du transport de colis, au prix de 2.800 licenciements, est proche de la liquidation judiciaire. Elle emploie actuellement près de 2.200 personnes dans 49 agences, selon les syndicats. Les élus du comité d'entreprise ont annulé la séance programmée lundi 23 mars au siège à Villepinte (Seine-Saint-Denis) "pour la simple et bonne raison qu'on n'a pas d'engagement de l’État pour l'instant pour venir participer aux négociations" autour du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), a fait savoir Éric Jahier (CFDT). Une rencontre avec des représentants de l’État est cependant envisagée mercredi 25 ou jeudi 26 mars, probablement au ministère du Travail.
L'entreprise, née il y a un an sur les cendres de Mory Ducros, ex-numéro 2 français du transport de colis, au prix de 2.800 licenciements, est proche de la liquidation judiciaire. Elle emploie actuellement près de 2.200 personnes dans 49 agences, selon les syndicats. Les élus du comité d'entreprise ont annulé la séance programmée lundi 23 mars au siège à Villepinte (Seine-Saint-Denis) "pour la simple et bonne raison qu'on n'a pas d'engagement de l’État pour l'instant pour venir participer aux négociations" autour du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), a fait savoir Éric Jahier (CFDT). Une rencontre avec des représentants de l’État est cependant envisagée mercredi 25 ou jeudi 26 mars, probablement au ministère du Travail.