Le ministre du Travail, François Rebsamen, a insisté mercredi 1er avril sur la responsabilité d'Arcole dans la faillite du transporteur MoryGlobal, assurant que ses 2.150 salariés bientôt licenciés bénéficieraient d'un accompagnement "exceptionnel" de la part de l'État. Le tribunal de commerce de Bobigny a mis en liquidation mardi 31 mars l'ancien numéro deux français de la messagerie, né il y a un an de la faillite de Mory Ducros. Le 26 mars, les ministres concernés par le dossier avaient déjà accusé le groupe de ne pas avoir "redressé l'entreprise, en dépit du soutien sans précédent apporté par les pouvoirs publics", au moyen d'un prêt de 17,5 millions d'euros. François Rebsamen, le secrétaire d'État aux Transports, Alain Vidalies, et le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, demandaient à Arcole industries "d'assumer ses responsabilités d'actionnaire et de contribuer au financement du plan de sauvegarde de l'emploi". Les syndicats réclament un plan social à la hauteur de celui proposé en 2014, lorsque 2.800 salariés de Mory Ducros avaient déjà été licenciés. "L'État ne peut être indifférent à un tel drame social donc un dispositif exceptionnel sera mis en place", a ajouté François Rebsamen. "Nous allons accompagner chaque salarié jusqu'à ce qu'il retrouve un emploi", a-t-il dit. Chaque salarié se verra proposer un contrat de sécurisation de l'emploi, lui garantissant d'être accompagné avec 92 % de leur salaire antérieur pendant un an, et s'il retrouve un emploi moins bien rémunéré une "compensation", a indiqué le ministre du Travail. Les représentants du personnel devaient être reçus jeudi 2 avril par des conseillers ministériels, afin d'obtenir des précisions sur le dispositif d'accompagnement. Mais la rencontre a été reportée "d'un commun accord" avec les syndicats, a précisé le cabinet d'Alain Vidalies, qui assure qu'elle "sera reprogrammée dans les plus brefs délais".
Par ailleurs, le Parti Socialiste a appelé mercredi 1er avril à engager diverses mesures d'aide aux 2.150 salariés bientôt licenciés du transporteur MoryGlobal et à examiner les moyens d'assurer un plan de reconversion du site. Le PS "demande qu'une négociation s'engage rapidement afin de donner aux salariés garanties et moyens pour sortir de cette situation : indemnisations, formations et reconversions professionnelles, assurances santé". Le PS "appelle également à étudier toutes les solutions afin de mettre en place un plan de reconversion du site", ajoutent Corinne Narassiguin, porte-parole du parti, et Joël Carreras, secrétaire national adjoint du PS aux Transports. Selon eux, la faillite du transporteur traduit "un dysfonctionnement majeur du dialogue social". "Arcole industries ne peut s’exempter de ses responsabilités dans l'échec du redressement de cette entreprise, alors qu'il a bénéficié d'un soutien conséquent des pouvoirs publics. L’actionnaire majoritaire ne peut se limiter comme il le fait pour l’instant à la mise en cause de telle ou telle organisation syndicale", poursuit le document.
Par ailleurs, le Parti Socialiste a appelé mercredi 1er avril à engager diverses mesures d'aide aux 2.150 salariés bientôt licenciés du transporteur MoryGlobal et à examiner les moyens d'assurer un plan de reconversion du site. Le PS "demande qu'une négociation s'engage rapidement afin de donner aux salariés garanties et moyens pour sortir de cette situation : indemnisations, formations et reconversions professionnelles, assurances santé". Le PS "appelle également à étudier toutes les solutions afin de mettre en place un plan de reconversion du site", ajoutent Corinne Narassiguin, porte-parole du parti, et Joël Carreras, secrétaire national adjoint du PS aux Transports. Selon eux, la faillite du transporteur traduit "un dysfonctionnement majeur du dialogue social". "Arcole industries ne peut s’exempter de ses responsabilités dans l'échec du redressement de cette entreprise, alors qu'il a bénéficié d'un soutien conséquent des pouvoirs publics. L’actionnaire majoritaire ne peut se limiter comme il le fait pour l’instant à la mise en cause de telle ou telle organisation syndicale", poursuit le document.