Un répit pour les 2.200 salariés de MoryGlobal : le tribunal de commerce de Bobigny a placé mardi 10 février en redressement judiciaire le transporteur de colis, né il y a un an sur les cendres de Mory Ducros.
Le tribunal avait le choix entre ouvrir une procédure de redressement judiciaire et la liquidation pure et simple. Comme pressenti, il a choisi la première option, assortie d'une période d'observation de six mois pour que MoryGlobal essaie de trouver une solution au financement de son plan de redressement, ainsi qu'un repreneur. Le procureur avait pris des réquisitions en ce sens. La procédure, qui gèle temporairement les dettes antérieures de l'entreprise, va lui permettre de poursuivre son activité. Le tribunal fera un point sur sa situation le 7 avril.
Le PDG, Jean-Louis Demeulenaere, demandait un redressement afin de "trouver un actionnaire solide et pérenne". Après la décision, l'entreprise a salué "l'engagement et le sens de la responsabilité de l'ensemble des salariés et partenaires de la société". L'annonce a été accueillie avec soulagement par les délégués syndicaux et représentants du comité d'entreprise (CE) présents au tribunal. Six mois, "c'est une bouffée d'oxygène pour la société", estime Michel Ariba (FO). "On est soulagé", confiait Rudy Parent (CFDT). Pour Jean-Pierre Bizon (CFTC), cette décision va permettre de "rassurer les salariés". Désormais, "on espère retrouver rapidement un actionnaire pour remonter la pente". Mais "un pansement sur une jambe de bois, ça ne sert à rien", soulignait Éric Jahier (CFDT), pour qui il faudrait "un industriel", "pas un fonds financier qui souhaite uniquement faire de l'argent".
Le PDG, Jean-Louis Demeulenaere, demandait un redressement afin de "trouver un actionnaire solide et pérenne". Après la décision, l'entreprise a salué "l'engagement et le sens de la responsabilité de l'ensemble des salariés et partenaires de la société". L'annonce a été accueillie avec soulagement par les délégués syndicaux et représentants du comité d'entreprise (CE) présents au tribunal. Six mois, "c'est une bouffée d'oxygène pour la société", estime Michel Ariba (FO). "On est soulagé", confiait Rudy Parent (CFDT). Pour Jean-Pierre Bizon (CFTC), cette décision va permettre de "rassurer les salariés". Désormais, "on espère retrouver rapidement un actionnaire pour remonter la pente". Mais "un pansement sur une jambe de bois, ça ne sert à rien", soulignait Éric Jahier (CFDT), pour qui il faudrait "un industriel", "pas un fonds financier qui souhaite uniquement faire de l'argent".