Les salariés du transporteur Mory Ducros syndiqués à la CGT ont majoritairement refusé que la CGT donne son accord au plan social devant accompagner l'offre de reprise d'Arcole, a annoncé mercredi 26 février le syndicat en appelant à une reprise des négociations. Ce résultat, sans surprise et conforme à la position de la CGT devait être communiqué au comité d'entreprise (CE) réuni dans la matinée. Il écarte la possibilité d'un accord social majoritaire en bonne et due forme, condition posée par le repreneur potentiel pour maintenir son offre portant sur 2.210 des 5.000 salariés. En l'absence d'accord, Arcole Industries, actionnaire principal de Mory Ducros, a maintes fois menacé de se retirer, ce qui aurait pour conséquence la liquidation totale de l'entreprise. Le texte d'accord avait déjà été signé par FO, la CFTC, la CFE-CGC et la CFDT, mais la signature de la CFDT, premier syndicat, a de forts risques d'être invalidée par l'administration. La CFDT et la CGT pèsent toutes deux plus de 30 % aux élections représentatives dans l'entreprise.
Selon la CGT, environ 250 adhérents sur une trentaine de sites ont pris part aux consultations organisées entre dimanche et mardi soir. "Ils ont dit non à une large majorité", a indiqué Jérôme Vérité, porte-parole de la fédération CGT des Transports. "La porte de sortie maintenant, c'est de se remettre autour de la table pour renégocier le PSE (plan social). Il faut que l'actionnaire arrête son chantage et donne enfin des signes concrets de sa volonté de reprendre l'entreprise", estime Jérôme Vérité. Plusieurs fois reporté et suspendu ces derniers jours, le comité d'entreprise devait se réunir dans la matinée pour une ultime séance. À défaut d'accord majoritaire, la transmission directe à l'administration d'un plan élaboré unilatéralement par la direction reste possible mais cette voie est moins sécurisante juridiquement et financièrement pour l'entreprise. Jusqu'à présent, Arcole s'y oppose. De source syndicale, l'administrateur judiciaire ne veut pas prendre le risque de voir l'accord CFDT-FO-CFTC-CFE-CGC invalidé et préférerait soumettre à l'administration le plan unilatéral. Lors du CE, l'administrateur devrait dévoiler ses intentions.
Selon la CGT, environ 250 adhérents sur une trentaine de sites ont pris part aux consultations organisées entre dimanche et mardi soir. "Ils ont dit non à une large majorité", a indiqué Jérôme Vérité, porte-parole de la fédération CGT des Transports. "La porte de sortie maintenant, c'est de se remettre autour de la table pour renégocier le PSE (plan social). Il faut que l'actionnaire arrête son chantage et donne enfin des signes concrets de sa volonté de reprendre l'entreprise", estime Jérôme Vérité. Plusieurs fois reporté et suspendu ces derniers jours, le comité d'entreprise devait se réunir dans la matinée pour une ultime séance. À défaut d'accord majoritaire, la transmission directe à l'administration d'un plan élaboré unilatéralement par la direction reste possible mais cette voie est moins sécurisante juridiquement et financièrement pour l'entreprise. Jusqu'à présent, Arcole s'y oppose. De source syndicale, l'administrateur judiciaire ne veut pas prendre le risque de voir l'accord CFDT-FO-CFTC-CFE-CGC invalidé et préférerait soumettre à l'administration le plan unilatéral. Lors du CE, l'administrateur devrait dévoiler ses intentions.