L'administrateur judiciaire de MoryGlobal a demandé sa mise en liquidation, faute d'offres de reprise satisfaisante, faisant craindre au personnel la perte de plus de 2.000 emplois chez le transporteur routier né en 2014 du difficile sauvetage de Mory Ducros.
Un an seulement après avoir été créé sur les cendres de Mory Ducros, au prix de 2.800 licenciements, MoryGlobal est à son tour menacé : l'administrateur chargé de l'entreprise depuis son placement en redressement judiciaire, a annoncé mercredi 18 mars aux membres du comité d'entreprise (CE), son intention d'en demander le placement en liquidation judiciaire au 31 mars. Il reviendra au tribunal de commerce de Bobigny de mettre ou non la société en liquidation.
Plusieurs offres de reprise ont été déposées, mais "dans la situation de crise profonde de la messagerie en France, aucun acteur du secteur n'a remis d'offre globale recevable pour une reprise de l'activité de MoryGlobal", souligne le propriétaire de MoryGlobal, Arcole Industries. "Les offres sont dérisoires voire ridicules, la meilleure des offres ne préserve que 125 emplois, et le tout avec un PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi, NDLR) inexistant", a déploré le syndicat CFDT. MoryGlobal emploie 2.200 personnes.
Selon Jean-Claude Hacquard, élu CGT au CE, cette liquidation, qui autorise la poursuite des recherches concernant les repreneurs éventuels, sert surtout à " démontrer techniquement que la trésorerie de l'entreprise ne permet plus d'assurer les salaires". MoryGlobal est né en 2014 du douloureux sauvetage du transporteur Mory Ducros par son actionnaire Arcole industries.
Agences en grève
La priorité pour les salariés est désormais "la constitution du PSE, on veut a minima ce qui s'est fait il y a un an chez Mory Ducros", a souligné Denis Jean-Baptiste, secrétaire du CE. MoryGlobal avait demandé l'autorisation de vendre certains de ses actifs immobiliers pour pouvoir poursuivre son activité, mais sa requête a été rejetée. "Aujourd'hui quelques agences sont en grève et ça va monter en puissance jusqu'à la fin de la semaine", prévoit Denis Jean-Baptiste. Syndicats et direction se renvoient la responsabilité de la situation.
Plusieurs offres de reprise ont été déposées, mais "dans la situation de crise profonde de la messagerie en France, aucun acteur du secteur n'a remis d'offre globale recevable pour une reprise de l'activité de MoryGlobal", souligne le propriétaire de MoryGlobal, Arcole Industries. "Les offres sont dérisoires voire ridicules, la meilleure des offres ne préserve que 125 emplois, et le tout avec un PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi, NDLR) inexistant", a déploré le syndicat CFDT. MoryGlobal emploie 2.200 personnes.
Selon Jean-Claude Hacquard, élu CGT au CE, cette liquidation, qui autorise la poursuite des recherches concernant les repreneurs éventuels, sert surtout à " démontrer techniquement que la trésorerie de l'entreprise ne permet plus d'assurer les salaires". MoryGlobal est né en 2014 du douloureux sauvetage du transporteur Mory Ducros par son actionnaire Arcole industries.
Agences en grève
La priorité pour les salariés est désormais "la constitution du PSE, on veut a minima ce qui s'est fait il y a un an chez Mory Ducros", a souligné Denis Jean-Baptiste, secrétaire du CE. MoryGlobal avait demandé l'autorisation de vendre certains de ses actifs immobiliers pour pouvoir poursuivre son activité, mais sa requête a été rejetée. "Aujourd'hui quelques agences sont en grève et ça va monter en puissance jusqu'à la fin de la semaine", prévoit Denis Jean-Baptiste. Syndicats et direction se renvoient la responsabilité de la situation.