Le Parlement européen a voté une aide de quelque 6 millions d'euros pour les travailleurs licenciés du transporteur français Mory Ducros, afin de les aider à retrouver un emploi.
Le Parlement européen a voté mercredi 15 avril une aide de 6 millions d'euros pour les Mory Ducros, a-t-on appris de sources parlementaires. Le vote a été acquis par 535 voix pour, 79 contre et 9 abstentions, a précisé le Parlement. Les États membres de l'UE doivent encore donner leur accord, lors d'une réunion de ministres lundi prochain.
Cette mesure proposée en février par la Commission européenne concerne 2.513 travailleurs sur 84 sites en France. Elle passe par le Fonds européen d'ajustement à la mondialisation (FEM), qui vient en aide notamment aux travailleurs licenciés en raison de la crise économique.
L'argent sera versé à l’État français
"Ce fonds a été créé pour faciliter la réinsertion des travailleurs licenciés victimes de la mondialisation", a souligné le député socialiste français Jean-Paul Denanot. Il a précisé que l'argent serait versé à l’État français, qui avait fait l’avance pour financer dans l’urgence les mesures de réinsertion. Il a plaidé pour un FEM "préventif" où le soutien européen interviendrait en amont, avant même que les entreprises ne mettent la clé sous la porte.
Le député PPE (droite) Jérôme Lavrilleux a salué un "vote qui répond aux attentes des salariés victimes de la mondialisation, en leur offrant une aide concrète et des opportunités de long terme". "Voilà l'exemple d'une Europe utile et efficace pour ses citoyens". Il a souhaité une "réforme du cadre juridique" de l'UE "pour créer les conditions d'une concurrence saine et loyale, afin de "lutter de manière optimale contre le dumping social".
Cette mesure proposée en février par la Commission européenne concerne 2.513 travailleurs sur 84 sites en France. Elle passe par le Fonds européen d'ajustement à la mondialisation (FEM), qui vient en aide notamment aux travailleurs licenciés en raison de la crise économique.
L'argent sera versé à l’État français
"Ce fonds a été créé pour faciliter la réinsertion des travailleurs licenciés victimes de la mondialisation", a souligné le député socialiste français Jean-Paul Denanot. Il a précisé que l'argent serait versé à l’État français, qui avait fait l’avance pour financer dans l’urgence les mesures de réinsertion. Il a plaidé pour un FEM "préventif" où le soutien européen interviendrait en amont, avant même que les entreprises ne mettent la clé sous la porte.
Le député PPE (droite) Jérôme Lavrilleux a salué un "vote qui répond aux attentes des salariés victimes de la mondialisation, en leur offrant une aide concrète et des opportunités de long terme". "Voilà l'exemple d'une Europe utile et efficace pour ses citoyens". Il a souhaité une "réforme du cadre juridique" de l'UE "pour créer les conditions d'une concurrence saine et loyale, afin de "lutter de manière optimale contre le dumping social".