L'aéroport de Liège, l'un des plus importants pour le fret en Europe, espère attirer le groupe américain de messagerie FedEx, actuellement basé à Paris, si le néerlandais TNT Express le quitte pour l'Allemagne dans le cadre de son absorption par l'américain UPS, a indiqué son patron.
"Si TNT part, il reste une autre grosse compagnie, FedEx, qui est actuellement située à Paris (sa plate-forme est à Paris-CDG). On va essayer de l'attirer en partie ici", a affirmé le responsable de l'aéroport de Liège José Happart, dans un entretien publié samedi 5 janvier par le quotidien "La Libre Belgique". "Il ne faut pas attendre d'être mis devant le fait accompli avec TNT car, en aviation, quand on commence les premiers contacts avec une compagnie potentielle ou un aéroport international potentiel avec qui on pourrait collaborer, il faut encore deux à quatre ans pour voir atterrir les premiers avions", a expliqué M. Happart. "Je crois que si TNT devait partir de Liège, ce ne serait toutefois pas un départ total", a-t-il ajouté.
United Parcel Service (UPS) veut racheter TNT Express pour 5,16 milliards d'euros. Si les autorités européennes chargées de la concurrence approuvent cette acquisition, UPS pourrait décider de transférer les activités de TNT Express à Liège - qui emploient quelque 2.000 salariés - vers sa propre plate-forme située à Cologne, pour réduire notamment ses coûts. UPS avait indiqué en novembre avoir modifié les termes de son offre d'achat sur TNT Express pour répondre aux conditions posées par les autorités européennes. Le commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia, avait fait part l'an dernier de ses fortes réserves à une fusion UPS/TNT qui ramènerait de quatre à trois le nombre de grands opérateurs intégrés de messagerie actifs en Europe.
United Parcel Service (UPS) veut racheter TNT Express pour 5,16 milliards d'euros. Si les autorités européennes chargées de la concurrence approuvent cette acquisition, UPS pourrait décider de transférer les activités de TNT Express à Liège - qui emploient quelque 2.000 salariés - vers sa propre plate-forme située à Cologne, pour réduire notamment ses coûts. UPS avait indiqué en novembre avoir modifié les termes de son offre d'achat sur TNT Express pour répondre aux conditions posées par les autorités européennes. Le commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia, avait fait part l'an dernier de ses fortes réserves à une fusion UPS/TNT qui ramènerait de quatre à trois le nombre de grands opérateurs intégrés de messagerie actifs en Europe.