La Poste est désormais seule en lice pour racheter les actifs dont le groupe néerlandais de messagerie TNT Express devra se défaire pour obtenir le feu vert de Bruxelles à son mariage avec l'américain UPS, affirme mardi 8 janvier le quotidien économique "Financial Times".
La Poste est seule en lice pour racheter les actifs dont TNT devra se défaire. Les actifs mis en vente correspondent aux filiales de TNT dans au moins seize pays européens, dont l'Espagne et le Portugal, selon le "Financial Times", qui cite plusieurs personnes non identifiées proches des négociations. La Poste, qui est active sur le marché de la messagerie express via sa filiale DPD se retrouve seule acquéreur potentiel après que FedEx eut rejeté une proposition de rachat de ces actifs que lui avait soumis UPS.
Le "Wall Street Journal" avait évoqué la piste de la société française dès le mois dernier mais avait alors relevé qu'il n'était pas certain que les autorités européennes de la Concurrence jugent qu'un DPD ainsi renforcé puisse constituer un rival suffisamment solide face à une alliance UPS/TNT. Contrairement à FedEx et à UPS, DPD ne dispose pas de sa propre flotte aérienne, ce qui l'oblige à acheter des capacités chez ses rivaux.
Date-butoir le 5 février
Le Commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia, a fait part de ses fortes réserves à une fusion entre UPS et TNT qui ramènerait de quatre à trois le nombre de grands opérateurs intégrés de messagerie actifs en Europe (UPS, FedEx et DHL). Bruxelles doit se prononcer sur l'opération avant le 5 février.
Le "Wall Street Journal" avait évoqué la piste de la société française dès le mois dernier mais avait alors relevé qu'il n'était pas certain que les autorités européennes de la Concurrence jugent qu'un DPD ainsi renforcé puisse constituer un rival suffisamment solide face à une alliance UPS/TNT. Contrairement à FedEx et à UPS, DPD ne dispose pas de sa propre flotte aérienne, ce qui l'oblige à acheter des capacités chez ses rivaux.
Date-butoir le 5 février
Le Commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia, a fait part de ses fortes réserves à une fusion entre UPS et TNT qui ramènerait de quatre à trois le nombre de grands opérateurs intégrés de messagerie actifs en Europe (UPS, FedEx et DHL). Bruxelles doit se prononcer sur l'opération avant le 5 février.