Intermarché a annoncé vendredi 17 avril qu'il poursuivrait le 12 mai les discussions avec les représentants du personnel pour présenter "les impacts sociaux" de son plan de transformation logistique, qui débouchera, selon les syndicats, sur au moins 600 suppressions de postes d'ici 2018. La direction du groupement des Mousquetaires, qui réunit les supermarchés, indique que la réunion du Comité central d'entreprise (CCE), qui s'est tenue jeudi 16 et vendredi 17 avril, "se poursuivra le 12 mai". Le groupe précise qu'il s'agira alors de "présenter notamment les impacts sociaux et les mesures d'accompagnement" de son plan. En se fondant sur des documents officiels transmis avant le CCE, les syndicats CFDT, FO et CGT de l'enseigne avaient annoncé jeudi 16 avril que la filiale logistique ITM LAI allait supprimer au moins 600 postes et fermer six bases d'ici cette date. La direction a ensuite démenti ce chiffre tout en reconnaissant la fermeture des bases de Rostrenen (Côtes d'Armor), Saint-Gérand (Morbihan), Levet (Cher), Avermes (Allier), Magny-le-Désert (Orne) et Mellac (Finistère). Ces fermetures seront assorties de la création de trois nouvelles bases à Neulliac (Morbihan), Erbrée (Ille-et-Villaine) et Bourges (Cher). Ces annonces interviennent dans le cadre du troisième volet d'un vaste plan de réorganisation de la logistique, annoncé en 2012. Le groupement souligne que sa stratégie "s'inscrit dans un contexte économique ultra concurrentiel pour la grande distribution, marquée par une guerre des prix sans précédent et une érosion des marges". Il ajoute qu'il "fera tous les efforts, sur les trois années à venir, pour réduire le nombre de postes qui pourraient être supprimés" et "réduire au maximum le nombre de licenciements". Après le CCE, la CFDT a souligné de son côté qu'elle maintenait "les chiffres des emplois impactés". Le groupement compte aujourd'hui 38 bases en France et 8.500 collaborateurs dans la logistique.
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