Le groupe américain de messagerie FedEx a revu mercredi 20 mars à la baisse ses prévisions de résultats pour l'exercice s'achevant fin mai, après une nouvelle dégradation de sa rentabilité au troisième trimestre due à la mauvaise tenue du marché du fret.
FedEx revoit ses prévisions à la baisse après une chute de sa rentabilité au troisième trimestre. Le groupe de Memphis, qui est considéré comme un baromètre de l'activité économique américaine, a dégagé au cours des trois derniers mois un bénéfice net de 361 millions de dollars, en retrait de 31 %. Ses profits avaient déjà reculé de 12 % au trimestre précédent, mais le groupe avait pu l'expliquer par l'impact de l'ouragan Sandy sur son activité. FedEx a cette fois-ci mis en avant des raisons moins conjoncturelles. "Le troisième trimestre a été très difficile à cause de la poursuite de la faiblesse du marché international du fret, de pressions sur les rendements dues à la surcapacité sectorielle, et du choix des clients se portant sur des services plus lents et moins chers", a commenté le PDG, Frederick Smith. Le chiffre d'affaires a toutefois augmenté de 4 % à 11 milliards de dollars, légèrement au-dessus des 11,9 milliards attendus par Wall Street.
FedEx a expliqué qu'il n'avait donc pas d'autre choix que d'amplifier les restructurations déjà engagées. Il estime que le guichet départ ouvert à ses salariés devrait lui coûter entre 450 et 550 millions de dollars cette année. Le groupe va dans le même temps réduire de 300 millions ses investissements. FedEx va aussi réduire ses capacités vers et en provenance de l'Asie, où il est confronté à la concurrence de transporteurs à bas coûts. Le groupe a prévenu que ces mesures pourraient entraîner un retrait, permanent ou provisoire, de sa flotte de certains de ses appareils les plus anciens. Cette décision pourrait l'obliger à passer des charges supplémentaires - d'un montant non précisé - dans les mois à venir.
Les dirigeants de FedEx ont souligné que la saison des fêtes avaient été bonne pour le groupe et ses clients et que le secteur de la distribution se portait bien. Le directeur de la division FedEx Express, Dave Bronczek, a souligné que les activités en Europe se portaient "exceptionnellement bien" malgré la crise économique sur le Vieux Continent. "Nous avons ouvert 70 agences en Europe et d'ici la fin de l'année, ce chiffre montera à 87 sur une période de deux ans", a-t-il souligné.
FedEx a expliqué qu'il n'avait donc pas d'autre choix que d'amplifier les restructurations déjà engagées. Il estime que le guichet départ ouvert à ses salariés devrait lui coûter entre 450 et 550 millions de dollars cette année. Le groupe va dans le même temps réduire de 300 millions ses investissements. FedEx va aussi réduire ses capacités vers et en provenance de l'Asie, où il est confronté à la concurrence de transporteurs à bas coûts. Le groupe a prévenu que ces mesures pourraient entraîner un retrait, permanent ou provisoire, de sa flotte de certains de ses appareils les plus anciens. Cette décision pourrait l'obliger à passer des charges supplémentaires - d'un montant non précisé - dans les mois à venir.
Les dirigeants de FedEx ont souligné que la saison des fêtes avaient été bonne pour le groupe et ses clients et que le secteur de la distribution se portait bien. Le directeur de la division FedEx Express, Dave Bronczek, a souligné que les activités en Europe se portaient "exceptionnellement bien" malgré la crise économique sur le Vieux Continent. "Nous avons ouvert 70 agences en Europe et d'ici la fin de l'année, ce chiffre montera à 87 sur une période de deux ans", a-t-il souligné.