"Nous prenons les décisions nécessaires pour alléger beaucoup de nos fonctions et réduire nos coûts structurels", a indiqué Richard Smith, numéro deux du groupe, qui n'a pas donné plus de précisions. Le 12 juin, le groupe américain de messageries FedEx, qui emploie plus de 3 100 personnes à son siège européen basé à Hoofddorp, aux Pays-Bas, a annoncé qu'il prévoyait de supprimer de 1.700 à 2.000 emplois en Europe au sein de ses équipes administrative et commerciale.
Des suppressions de postes depuis 2021
Après avoir massivement embauché durant la pandémie, FedEx s'était lancé dans une cure d'amaigrissement en 2022, actant le ralentissement progressif des livraisons de plis et colis. Durant son exercice décalé (de juin à mai) 2023, l'entreprise de Memphis (Tennesseee) a ainsi réduit ses effectifs de 29.000 personnes.
Fin mai 2023, FedEx comptait 529.000 employés permanents, soit encore quasiment le double des 286.000 salariés qui composaient ses effectifs en mai 2019, avant la crise sanitaire.
En 2021, FedEx Express, la branche de livraison accélérée, avait annoncé un plan de suppressions de 5.000 postes en Europe à la suite de l'intégration de l'opérateur néerlandais TNT Express, acquis en 2016 pour 4,4 Md€.
La rédaction (avec l'AFP)
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