Sur le marché européen de la messagerie et de l’express, les grandes manœuvres se poursuivent, ponctuées par les croissances externes menées par les intégrateurs américains. Après le polonais Opek, c’est au tour du français Tatex de tomber dans l’escarcelle de FedEx.
Face à l’appétit d’UPS qui a déboursé 5,16 milliards d’euros pour le rachat de TNT Express avec, à la clé, un réseau continental organisé autour d’un hub à Liège, FedEx n’est pas en reste. Début avril, l’expressiste a mis la main sur la société polonaise de messagerie Opek. Dans la corbeille, un réseau domestique de quarante-quatre agences articulé autour d’un hub à Lomianki, près de Varsovie, et de deux grands centres régionaux à Lodz et Katowice. Avec un effectif de 1.200 personnes, Opek déclare un chiffre d’affaires de 70 millions de dollars et complète la présence de FedEx limitée jusqu’alors aux activités express internationales par voie aérienne.