L'Autorité de la concurrence a infligé deux amendes pour entente sur les prix à 20 sociétés du secteur de la messagerie ainsi qu'à la fédération TLF. Les amendes atteignent un total de 672,3 millions d'euros.
L'Autorité de la concurrence a prononcé de lourdes sanctions pour deux ententes illégales sur les prix à l'encontre de 20 opérateurs du secteur de la messagerie, ainsi qu'à leur syndicat TLF : 672,3 millions d'euros au total.
Parmi les entreprises concernées figurent Geodis, la plus lourdement sanctionnée avec 196 millions d'euros d'amende, Chronopost (99 millions), DHL Express France (81 millions), TNT Express France (58 millions) et GLS (55 millions). Les autres sont Alloin, BMVirolle, Exapaq (devenu DPD France), Ciblex, Dachser France, FedEx Express France, Gefco, Geodis, Heppner, Lambert et Valette, XP France, Norbert Dentressangle Distribution (devenu XPO Logistics), Normatrans, Schenker-Joyau (devenu Schenker France), TNT Express France, Transports Henri Ducros et Ziegler France.
Ces entreprises ont été condamnées à 670,9 millions d'euros pour des "concertations répétées entre concurrents sur des hausses tarifaires annuelles" entre 2004 et 2010. Le syndicat professionnel TLF a lui aussi été condamné à 30.000 euros d'amende notamment pour avoir "participé activement tant à l'organisation des échanges illicites qu'à la protection de leur confidentialité".
Selon l'Autorité, "des tours de table étaient régulièrement organisés en amont et en aval des campagnes de revalorisation tarifaire, ce qui permettait aux entreprises d'homogénéiser leurs demandes tarifaires et de sécuriser leurs négociations commerciales". L'institution affirme que "les discussions étaient tenues secrètes et ne faisaient l'objet d'aucun compte rendu officiel". Les faits avaient été notifiés aux entités intéressées fin juin 2014. L'enquête avait débuté en 2010, avec la collaboration de certains des opérateurs incriminés, qui ont ainsi pu bénéficier de remises sur leurs amendes.
Difficultés économiques
Pour déterminer le niveau des sanctions, "l'Autorité a pris en compte la durée des pratiques, leur gravité et le dommage causé à l'économie, notamment aux PME, qui faute d'un pouvoir de négociation suffisant, ont été les principales victimes de l'entente". L'institution a pris en compte la situation économique des entreprises pour fixer les montants ainsi que les demandes de clémence et de non-contestation des griefs.
Parmi les entreprises concernées figurent Geodis, la plus lourdement sanctionnée avec 196 millions d'euros d'amende, Chronopost (99 millions), DHL Express France (81 millions), TNT Express France (58 millions) et GLS (55 millions). Les autres sont Alloin, BMVirolle, Exapaq (devenu DPD France), Ciblex, Dachser France, FedEx Express France, Gefco, Geodis, Heppner, Lambert et Valette, XP France, Norbert Dentressangle Distribution (devenu XPO Logistics), Normatrans, Schenker-Joyau (devenu Schenker France), TNT Express France, Transports Henri Ducros et Ziegler France.
Ces entreprises ont été condamnées à 670,9 millions d'euros pour des "concertations répétées entre concurrents sur des hausses tarifaires annuelles" entre 2004 et 2010. Le syndicat professionnel TLF a lui aussi été condamné à 30.000 euros d'amende notamment pour avoir "participé activement tant à l'organisation des échanges illicites qu'à la protection de leur confidentialité".
Selon l'Autorité, "des tours de table étaient régulièrement organisés en amont et en aval des campagnes de revalorisation tarifaire, ce qui permettait aux entreprises d'homogénéiser leurs demandes tarifaires et de sécuriser leurs négociations commerciales". L'institution affirme que "les discussions étaient tenues secrètes et ne faisaient l'objet d'aucun compte rendu officiel". Les faits avaient été notifiés aux entités intéressées fin juin 2014. L'enquête avait débuté en 2010, avec la collaboration de certains des opérateurs incriminés, qui ont ainsi pu bénéficier de remises sur leurs amendes.
Difficultés économiques
Pour déterminer le niveau des sanctions, "l'Autorité a pris en compte la durée des pratiques, leur gravité et le dommage causé à l'économie, notamment aux PME, qui faute d'un pouvoir de négociation suffisant, ont été les principales victimes de l'entente". L'institution a pris en compte la situation économique des entreprises pour fixer les montants ainsi que les demandes de clémence et de non-contestation des griefs.