Tous les projets européens de captage et de stockage du dioxyde de carbone (CSC) qui étaient en lice cette année sont abandonnés, a-t-on appris jeudi 6 décembre de sources communautaires. Cette technologie élimine le CO2 des centrales à combustibles fossiles et des installations industrielles en l'injectant de façon permanente dans des roches souterraines profondes. "Plus de 1,5 milliard d'euros de fonds européens disponibles afin d'encourager les projets de captage et de stockage du carbone (CSC) vont maintenant être détournés vers de nouveaux projets d'énergie renouvelable", a déploré le député libéral britannique Chris Davies. Cette décision fait suite à l'annonce d'ArcelorMittal de retirer le projet Ulcos pour le captage et le stockage du CO2 à Florange "à cause de difficultés techniques". Sept autres projets étaient en lice avec Ulcos : un en Pologne, un aux Pays-Bas, un en Italie et quatre au Royaume-Uni. "Les espoirs de l'Europe de devenir un leader mondial dans le développement d'une technologie-clé afin de lutter contre le réchauffement climatique ont été déçus", a commenté M. Davies.
Le projet Ulcos devait permettre de capter le CO2 lors de la production d'acier par les hauts-fourneaux de Florange puis de le transporter et le stocker dans des aquifères salins à 100 km environ au sud de Verdun. De la sorte, la "filière chaude" du site aurait pu regagner en compétitivité grâce à d'importantes économies réalisées sur le coût des quotas d'émissions de CO2 que doivent verser les industries. Et si cette technologie s'avère concluante, le dispositif de captage et stockage de CO2 pourrait "en principe être déployé dans des sites de production d'ici quinze à vingt ans", vantait le site internet du projet. Le projet était soutenu financièrement ou techniquement par un consortium de 48 entreprises et organisations issues de quinze pays européens, dont outre ArcelorMittal, son concurrent allemand ThyssenKrupp ou encore EDF et Air Liquide.
La Commission européenne a lancé en 2009 le programme NER300 pour financer des projets innovants dans les domaines du CSC et des énergies renouvelables. Ce dispositif prévoit d'apporter près de 50 % du coût prévu des projets retenus grâce à la vente sur le marché du carbone de 300 millions de quotas d'émissions de CO2. Dans le cas d'Ulcos, ce financement se serait chiffré à 240 millions d'euros. Un prochain appel d'offres aura lieu l'an prochain.
Le projet Ulcos devait permettre de capter le CO2 lors de la production d'acier par les hauts-fourneaux de Florange puis de le transporter et le stocker dans des aquifères salins à 100 km environ au sud de Verdun. De la sorte, la "filière chaude" du site aurait pu regagner en compétitivité grâce à d'importantes économies réalisées sur le coût des quotas d'émissions de CO2 que doivent verser les industries. Et si cette technologie s'avère concluante, le dispositif de captage et stockage de CO2 pourrait "en principe être déployé dans des sites de production d'ici quinze à vingt ans", vantait le site internet du projet. Le projet était soutenu financièrement ou techniquement par un consortium de 48 entreprises et organisations issues de quinze pays européens, dont outre ArcelorMittal, son concurrent allemand ThyssenKrupp ou encore EDF et Air Liquide.
La Commission européenne a lancé en 2009 le programme NER300 pour financer des projets innovants dans les domaines du CSC et des énergies renouvelables. Ce dispositif prévoit d'apporter près de 50 % du coût prévu des projets retenus grâce à la vente sur le marché du carbone de 300 millions de quotas d'émissions de CO2. Dans le cas d'Ulcos, ce financement se serait chiffré à 240 millions d'euros. Un prochain appel d'offres aura lieu l'an prochain.