Le patron de la compagnie australienne Qantas souligne l'urgence d'un deuxième aéroport à Sydney afin de désencombrer le premier, où le trafic est trop important.
Le PDG de la compagnie aérienne australienne Qantas a pressé les autorités de construire un second aéroport à Sydney, principale porte d'accès à l'Australie, sous peine de voir la réputation de la plus grande ville du pays s'effriter. "Nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre beaucoup plus longtemps un deuxième aéroport pour Sydney", a déclaré Alan Joyce au "Sydney Daily Telegraph" paru lundi 23 avril. "Le transport aérien est trop important, pas seulement pour Sydney et la Nouvelle-Galles du Sud, mais pour toute l'Australie. C'est une question d'importance nationale qui ne disparaîtra pas. Elle doit être réglée", a-t-il ajouté.
Deux heures pour traverser les pistes
Qantas, basée à Sydney, connaît déjà de sérieux problèmes à cause de l'encombrement sur cet aéroport, selon Alan Joyce. Un Boeing 747 met souvent plus de deux heures à traverser les pistes et les avions sont fréquemment obligés de tourner plus d'une demi-heure dans le ciel avant d'atterrir, a-t-il dit. "Avec un quart des départs des avions de Quantas se produisant depuis Sydney, on ne peut pas ignorer les conséquences des encombrements sur l'aéroport qui nous sert de plaque tournante".
Le gouvernement fédéral australien est favorable à la construction d'un second aéroport, estimant que le trop-plein sur le site de Kingsford Smith Aiport porte d'ores et déjà atteinte à l'économie. Mais le Premier ministre de l'État de Nouvelle-Galles du Sud, Barry O'Farrell, est contre, estimant que Sydney est trop urbanisée pour permettre la construction d'une autre plaque tournante pour le transport aérien. Il propose d'accroître l'aéroport de Canberra, capitale administrative à 280 km au sud de Sydney, et d'introduire entre les deux villes une liaison ferroviaire à grande vitesse.
Deux heures pour traverser les pistes
Qantas, basée à Sydney, connaît déjà de sérieux problèmes à cause de l'encombrement sur cet aéroport, selon Alan Joyce. Un Boeing 747 met souvent plus de deux heures à traverser les pistes et les avions sont fréquemment obligés de tourner plus d'une demi-heure dans le ciel avant d'atterrir, a-t-il dit. "Avec un quart des départs des avions de Quantas se produisant depuis Sydney, on ne peut pas ignorer les conséquences des encombrements sur l'aéroport qui nous sert de plaque tournante".
Le gouvernement fédéral australien est favorable à la construction d'un second aéroport, estimant que le trop-plein sur le site de Kingsford Smith Aiport porte d'ores et déjà atteinte à l'économie. Mais le Premier ministre de l'État de Nouvelle-Galles du Sud, Barry O'Farrell, est contre, estimant que Sydney est trop urbanisée pour permettre la construction d'une autre plaque tournante pour le transport aérien. Il propose d'accroître l'aéroport de Canberra, capitale administrative à 280 km au sud de Sydney, et d'introduire entre les deux villes une liaison ferroviaire à grande vitesse.
