L'intersyndicale de XPO-Logistics a dénoncé le "mépris" de la direction envers ses salariés, privés d'une prime exceptionnelle Covid, et craint pour les emplois après la scission des activités du groupe en deux entités.
Selon l'intersyndicale CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO et Unsa de la société XPO-Logistics (transport et logistique, ex-Norbert Dentressangle), "les salariés se sont engagés en 2020 au plus fort de la crise sanitaire. Plusieurs décès ont été à déplorer pendant la pandémie. La direction a estimé que ces efforts ne méritaient qu'une modeste prime de 15 euros par jour de présence sur site et par salarié concerné sur deux mois seulement".
"La direction française a refusé de verser aux salariés éligibles une prime exceptionnelle de 2.000 euros", rendue possible au titre de la crise sanitaire, "alors que ces derniers sont un maillon essentiel de la chaîne d'approvisionnement, notamment des commerces de première nécessité, mais également des services publics", ajoute-t-elle.
La direction a assuré que ses "directions au niveau local et national s'impliquent dans la signature d'accords reflétant les situations de chacune des entités du groupe". Elle a cité des mesures mises en place "dans certains cas" et comprenant "le versement de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat en 2020 et en 2021, ainsi que des hausses de salaire". Elle a confirmé le versement d'une prime exceptionnelle de 15 euros par salarié et par jour de présence pendant deux mois, sans donner de précision concernant les "hausses de salaire".
Inquiétude sur l’emploi
Les syndicats s'inquiètent aussi pour l'avenir des emplois, après la décision du groupe "de scinder ses activités transports et logistique en deux groupes distincts (XPO et GXO) " et reprochent à la direction d'avoir refusé "de s'engager sur le volet du maintien de l'emploi". Selon eux, "les filiales françaises génèrent une importante trésorerie de plusieurs centaines de millions d'euros" qui représente "une source de financement peu onéreuse" pour le groupe mais qui pénalise leurs propres résultats.
Les deux valorisations issues de la scission des activités s'élèvent à "16 milliards de dollars, soit une plus-value de 4 milliards par rapport à la valorisation actuelle du groupe XPO", selon cette source. La direction a démenti toute plus-value, chiffrant la "valorisation actuelle du groupe à 16 milliards de dollars".
"La direction française a refusé de verser aux salariés éligibles une prime exceptionnelle de 2.000 euros", rendue possible au titre de la crise sanitaire, "alors que ces derniers sont un maillon essentiel de la chaîne d'approvisionnement, notamment des commerces de première nécessité, mais également des services publics", ajoute-t-elle.
La direction a assuré que ses "directions au niveau local et national s'impliquent dans la signature d'accords reflétant les situations de chacune des entités du groupe". Elle a cité des mesures mises en place "dans certains cas" et comprenant "le versement de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat en 2020 et en 2021, ainsi que des hausses de salaire". Elle a confirmé le versement d'une prime exceptionnelle de 15 euros par salarié et par jour de présence pendant deux mois, sans donner de précision concernant les "hausses de salaire".
Inquiétude sur l’emploi
Les syndicats s'inquiètent aussi pour l'avenir des emplois, après la décision du groupe "de scinder ses activités transports et logistique en deux groupes distincts (XPO et GXO) " et reprochent à la direction d'avoir refusé "de s'engager sur le volet du maintien de l'emploi". Selon eux, "les filiales françaises génèrent une importante trésorerie de plusieurs centaines de millions d'euros" qui représente "une source de financement peu onéreuse" pour le groupe mais qui pénalise leurs propres résultats.
Les deux valorisations issues de la scission des activités s'élèvent à "16 milliards de dollars, soit une plus-value de 4 milliards par rapport à la valorisation actuelle du groupe XPO", selon cette source. La direction a démenti toute plus-value, chiffrant la "valorisation actuelle du groupe à 16 milliards de dollars".