Malgré un contexte fortement détérioré, l’ETI lyonnaise Clasquin a réussi à faire plus de deux fois mieux que le marché.
Dans un environnement erratique, c’est une "très belle année 2020" pour Clasquin. Le 25 mars, le logisticien lyonnais a fait état d’une augmentation de son chiffre d’affaires de 18,3 %, à périmètre et changes courants. Un bon chiffre malgré une baisse du nombre d’opérations (- 8,1 %) et de sa marge commerciale brute (- 0,7 %). Son excédent brut d'exploitation a progressé de 20,3 %.
Sur le fret maritime, le logisticien a augmenté son nombre d’opérations de 3,1%, ainsi que sa marge brute (+ 3,5 %) malgré la désorganisation du marché. En revanche, son nombre d’opérations dans l’aérien s’est effondré de 21,3 %, compensé par une bonne marge commerciale brute (+ 6,2 %) du fait d’un marché tendu et de taux de fret explosant. Cette baisse en tonnage n’est cependant que de 7,6 %. Clasquin a réussi à s’adapter en aménageant des avions et en proposant des charters aériens, par exemple. Le roll on-roll off (transport roulier), principalement en lien avec le Maghreb, reste le secteur le plus touché par la crise (- 17 % d’opérations, - 19,4 % de marge brute).
"Les équipes ont réussi à s’adapter vite dès la fin du mois de janvier 2020", se félicite le directeur général, Hugues Morin. Et l’intégration de la société Cargolution s’est bien passée "grâce à un ADN proche entre les deux entreprises. "Le canadien a malgré tout perdu certains emplois dans la crise sanitaire. Il a cependant joué un rôle important dans l’augmentation des flux avec les Amériques, avec 12 millions d’euros de marge brute. Cette région est aujourd'hui la troisième plus importante pour Clasquin après l’Europe (35,5 millions) et l’Asie (18,5 millions).
Une stratégie de conquête
Clasquin espère poursuivre sa stratégie de "conquête" cette année. L’accent va être mis sur l’Europe de l’Ouest, l’Asie, l’Amérique du Nord, le Maghreb et l'Afrique subsaharienne. "Nous allons recruter des commerciaux, des managers, etc. pour obtenir des parts de marché", annonce Hugues Morin.
Lancée en novembre, la plateforme numérique Live by Clasquin va être renforcée via la fonction "Road to green" en milieu d’année. Celle-ci permettra aux clients de calculer l’empreinte carbone de leur transport et de les accompagner potentiellement pour changer leur chaîne d'approvisionnement.
Sur le fret maritime, le logisticien a augmenté son nombre d’opérations de 3,1%, ainsi que sa marge brute (+ 3,5 %) malgré la désorganisation du marché. En revanche, son nombre d’opérations dans l’aérien s’est effondré de 21,3 %, compensé par une bonne marge commerciale brute (+ 6,2 %) du fait d’un marché tendu et de taux de fret explosant. Cette baisse en tonnage n’est cependant que de 7,6 %. Clasquin a réussi à s’adapter en aménageant des avions et en proposant des charters aériens, par exemple. Le roll on-roll off (transport roulier), principalement en lien avec le Maghreb, reste le secteur le plus touché par la crise (- 17 % d’opérations, - 19,4 % de marge brute).
"Les équipes ont réussi à s’adapter vite dès la fin du mois de janvier 2020", se félicite le directeur général, Hugues Morin. Et l’intégration de la société Cargolution s’est bien passée "grâce à un ADN proche entre les deux entreprises. "Le canadien a malgré tout perdu certains emplois dans la crise sanitaire. Il a cependant joué un rôle important dans l’augmentation des flux avec les Amériques, avec 12 millions d’euros de marge brute. Cette région est aujourd'hui la troisième plus importante pour Clasquin après l’Europe (35,5 millions) et l’Asie (18,5 millions).
Une stratégie de conquête
Clasquin espère poursuivre sa stratégie de "conquête" cette année. L’accent va être mis sur l’Europe de l’Ouest, l’Asie, l’Amérique du Nord, le Maghreb et l'Afrique subsaharienne. "Nous allons recruter des commerciaux, des managers, etc. pour obtenir des parts de marché", annonce Hugues Morin.
Lancée en novembre, la plateforme numérique Live by Clasquin va être renforcée via la fonction "Road to green" en milieu d’année. Celle-ci permettra aux clients de calculer l’empreinte carbone de leur transport et de les accompagner potentiellement pour changer leur chaîne d'approvisionnement.