L’immobilier logistique devrait terminer l’année 2020 sur une baisse de sa demande placée de 20 à 30 % en France. Malgré ce repli, l’investissement s’y maintient à des niveaux élevés, stimulé par les besoins du e-commerce et de la logistique urbaine.
À l’issue du troisième trimestre, la demande placée sur le marché de l’immobilier logistique était en repli de l’ordre de 30 % en France. Bien qu’importante, cette chute est relativisée par les professionnels du secteur. La commercialisation de 2,5 Mm2 environ prévue d’ici à la fin de l’année démontre à leurs yeux la résilience de la filière sur un marché de l’immobilier d’entreprise dont les autres segments ont été plus impactés par la crise sanitaire. En témoigne aussi, selon eux, l’intérêt croissant des investisseurs pour l’immobilier logistique français. En dépit de la pandémie, près de cinq milliards d’euros y seront investis en 2020. Revers de la médaille, les taux de rendement appliqués aux entrepôts poursuivent leur baisse en France et s’élèvent désormais à 3,85 % pour les actifs dits "prime", selon Cushman & Wakefield.
Solides fondamentaux
En 2021, les professionnels du secteur s’attendent à un rebond "raisonné" de la demande placée. Tel est l’avis de P3 Logistics, Virtuo, Goodman, GSE et Logicor réunis le 17 décembre lors d’un webinaire sur l’évolution de l’immobilier logistique en France. Pour les cinq intervenants, ce marché bénéficie de solides perspectives stimulées par l’envolée du e-commerce ainsi que par les besoins des chaînes multicanales et de la logistique urbaine. Ces fondamentaux profiteraient à toutes les tailles d’entrepôt, du XXL jusqu’à 100.000 m2 et plus, aux bâtiments de quelques centaines ou milliers de mètres carrés dans ou proches des villes.
Points en suspens
Quelques nuages tempèrent cet optimisme toutefois. Le premier concerne la volonté des pouvoirs publics de réduire l’artificialisation des sols à l’origine d’une pénurie de foncier "neuf" à vocation logistique. Face à cet enjeu, tous s’accordent à dire que le futur de la filière passera par la réhabilitation de bâtiments existants et de friches industrielles. Une autre solution avancée est l’aménagement d’entrepôts de grande hauteur, de deux étages voire plus, pour optimiser les mètres carrés.
Quelle que soit la taille ou la hauteur, l’acceptabilité des entrepôts dans les territoires impose d’améliorer leurs performances écologiques et leur intégration environnementale, selon les cinq intervenants. La disponibilité de bassins d’emplois est présentée comme un autre facteur qui guidera de plus en plus leur localisation. Quant aux infrastructures de transport, l’accès à la voie d’eau est mis en avant en plus d’une desserte routière de bonne qualité.
Solides fondamentaux
En 2021, les professionnels du secteur s’attendent à un rebond "raisonné" de la demande placée. Tel est l’avis de P3 Logistics, Virtuo, Goodman, GSE et Logicor réunis le 17 décembre lors d’un webinaire sur l’évolution de l’immobilier logistique en France. Pour les cinq intervenants, ce marché bénéficie de solides perspectives stimulées par l’envolée du e-commerce ainsi que par les besoins des chaînes multicanales et de la logistique urbaine. Ces fondamentaux profiteraient à toutes les tailles d’entrepôt, du XXL jusqu’à 100.000 m2 et plus, aux bâtiments de quelques centaines ou milliers de mètres carrés dans ou proches des villes.
Points en suspens
Quelques nuages tempèrent cet optimisme toutefois. Le premier concerne la volonté des pouvoirs publics de réduire l’artificialisation des sols à l’origine d’une pénurie de foncier "neuf" à vocation logistique. Face à cet enjeu, tous s’accordent à dire que le futur de la filière passera par la réhabilitation de bâtiments existants et de friches industrielles. Une autre solution avancée est l’aménagement d’entrepôts de grande hauteur, de deux étages voire plus, pour optimiser les mètres carrés.
Quelle que soit la taille ou la hauteur, l’acceptabilité des entrepôts dans les territoires impose d’améliorer leurs performances écologiques et leur intégration environnementale, selon les cinq intervenants. La disponibilité de bassins d’emplois est présentée comme un autre facteur qui guidera de plus en plus leur localisation. Quant aux infrastructures de transport, l’accès à la voie d’eau est mis en avant en plus d’une desserte routière de bonne qualité.