S'il a encore amélioré ses résultats au cours des six premiers mois de l'année, Stef anticipe un ralentissement de ses marchés dans les mois à venir. Répercuter la hausse des coûts de revient dans ses tarifs est l’une des priorités du leader européen du transport routier et de la logistique de produits alimentaires sous température dirigée.
Au premier semestre, l’augmentation de 23 % du chiffre d’affaires consolidé de Stef s’est accompagnée d’une amélioration de la rentabilité. Les revenus du groupe se sont élevés à 2,01 milliards d'euros et lui ont permis de dégager un résultat opérationnel de 90,2 millions d'euros (+ 33,4 %) et un bénéfice net de 66 millions (+ 45,8 %).
Pour Stanislas Lemor, PDG de Stef, plusieurs facteurs expliquent ces progressions : "Une demande dynamique jusqu’en avril, le redressement des branches Restauration hors domicile et produits de la mer, et l’intégration des entreprises acquises en 2021 (59161)". Au cours des six premiers mois de l’année, ces opérations de croissance externe ont généré un chiffre d’affaires supplémentaire de 122 M EUR et un bénéfice opérationnel de 5 M EUR.
Tensions sur les marges
Stef s’attend à une nouvelle progression du chiffre d’affaires au second semestre portée, à nouveau, par les acquisitions réalisées l’an passé et d'autres plus récentes. Cet été, Stef a repris les groupes espagnol TTC et suisse Frigosuisse. La croissance organique devrait être moins soutenue, en revanche.
Malgré les fêtes de fin d’année, temps fort du marché du transport et de la logistique sous température dirigée, la rentabilité du groupe risque d’être affectée par la hausse de ses coûts de revient, énergétiques en particulier, reconnaît Stanislas Lemor. "Après un cycle dynamique qui a permis d’enregistrer des résultats semestriels solides, nous sommes confrontés à une accélération de l’inflation, qui pèse fortement sur nos charges d’exploitation. Elle se conjugue à une envolée, sans précédent, des prix de l’énergie et notamment de l’électricité dans les activités logistiques et les surgelés", explique-t-il.
Dans ce contexte, la répercussion de cette inflation généralisée dans les prix de vente, est présentée comme "une priorité" par le PDG. Les autres priorités évoquées sont "la poursuite de l’intégration des entreprises acquises récemment, la maîtrise des frais financiers en raison de la remontée des taux d’intérêt et celle des délais de paiement des clients", qui s’allongent, selon le groupe.
Pour Stanislas Lemor, PDG de Stef, plusieurs facteurs expliquent ces progressions : "Une demande dynamique jusqu’en avril, le redressement des branches Restauration hors domicile et produits de la mer, et l’intégration des entreprises acquises en 2021 (59161)". Au cours des six premiers mois de l’année, ces opérations de croissance externe ont généré un chiffre d’affaires supplémentaire de 122 M EUR et un bénéfice opérationnel de 5 M EUR.
Tensions sur les marges
Stef s’attend à une nouvelle progression du chiffre d’affaires au second semestre portée, à nouveau, par les acquisitions réalisées l’an passé et d'autres plus récentes. Cet été, Stef a repris les groupes espagnol TTC et suisse Frigosuisse. La croissance organique devrait être moins soutenue, en revanche.
Malgré les fêtes de fin d’année, temps fort du marché du transport et de la logistique sous température dirigée, la rentabilité du groupe risque d’être affectée par la hausse de ses coûts de revient, énergétiques en particulier, reconnaît Stanislas Lemor. "Après un cycle dynamique qui a permis d’enregistrer des résultats semestriels solides, nous sommes confrontés à une accélération de l’inflation, qui pèse fortement sur nos charges d’exploitation. Elle se conjugue à une envolée, sans précédent, des prix de l’énergie et notamment de l’électricité dans les activités logistiques et les surgelés", explique-t-il.
Dans ce contexte, la répercussion de cette inflation généralisée dans les prix de vente, est présentée comme "une priorité" par le PDG. Les autres priorités évoquées sont "la poursuite de l’intégration des entreprises acquises récemment, la maîtrise des frais financiers en raison de la remontée des taux d’intérêt et celle des délais de paiement des clients", qui s’allongent, selon le groupe.