Si la reprise économique augmente les besoins en transport et en logistique sous température dirigée, sa soudaineté tend les capacités disponibles sur le marché. Ce constat explique l’accélération des investissements de Stef dans le transport. Ils s’ajoutent à ceux consacrés en Europe et à renforcer ses outils logistiques.
De l’aveu de sa direction le 15 mars à Paris, les résultats du groupe Stef auraient pu être meilleurs en 2017. D’un côté, la reprise économique s’est traduite par une augmentation de 5,4 % de son chiffre d’affaires à 2,975 milliards d’euros alimentée par ses quatre divisions : Transport France (+ 4,4 %), Logistique France (+ 3,8 %), International (+ 9 %), Maritime (+ 1 %). De l’autre, le groupe reconnaît avoir été surpris par l’ampleur de cette reprise, entraînant une hausse de ses coûts de sous-traitance transport, et a dû supporter les frais de démarrage de plusieurs nouveaux sites logistiques. Au final, Stef déclare néanmoins un résultat opérationnel de 132,3 M EUR (+ 7,3 %). Il est porté par les performances du Transport France (+ 18,8 %) et de l’International (+ 16,7 %) malgré des résultats inégaux selon les pays. Le résultat opérationnel de la Logistique France chute, en revanche, de 12 %, et même de 44 % hors plus-values de cession tirées de la vente de quatre bâtiments, tout comme le Maritime (- 45 %) comparé à un exercice 2016 qui intégrait la vente d’un navire.