La demande pour les entrepôts logistiques bénéficie à Prologis. Tous les indicateurs de la société immobilière se sont améliorés en 2021. En France, elle annonce une stratégie de croissance, notamment en logistique urbaine.
L'entrepôt logistique devient un produit immobilier rare et cher. Ce constat dressé par Cécile Tricault, directrice générale Europe du Sud de Prologis, a trois conséquences. Il renchérit tout d’abord le prix des bâtiments logistiques. En témoigne la valeur du parc mondial de Prologis. Elle a augmenté de 45 % en 2021 (215 milliards de dollars) alors que, dans le même temps, ses surfaces n'ont progressé que de 1,8 %. "Présent dans 19 pays, le groupe gère 4.735 entrepôts et 93 millions de mètres carrés".
La deuxième conséquence est le taux d’occupation élevé des plateformes. "La demande locative est forte. Elle est portée par les logisticiens, qui souhaitent consolider leurs positions, le e-commerce et l’augmentation générale des stocks de sécurité". Sur son parc mondial, Prologis fait état d'un taux d'occupation de 97,4 %, en hausse de 1,6 point par rapport à 2020.
La forte demande en mètres carrés logistiques a aussi pour effet d’épuiser l’offre locative disponible. Cette tension rejaillit sur les loyers et le prix du foncier. Pour Cécile Tricault, cette situation est appelée à durer et se traduit par des revalorisations de loyers jusqu’à 15 % par an.
Stratégie en France
Ces évolutions sont constatées dans le monde entier. En Europe, où Prologis gère 20 Mm2 (+ 7,5 %) pour 891 sites, son taux d’occupation est de 98 % (+ 1,3 point). Le marché hexagonal enregistre de meilleures performances. "Nous gérons 123 bâtiments totalisant 3,13 Mm2 en France. Le taux d’occupation y est passé de 95,8 à 98,4 %".
Cécile Tricault affirme que Prologis poursuivra en 2022 "sa stratégie d’acquisition sur la dorsale Lille-Paris-Lyon-Marseille, étendue au Havre à et à Orléans". Le groupe souhaite se renforcer également en logistique urbaine dans la région parisienne. "En France, nous ambitionnons une croissance de 50 % de notre patrimoine dans les trois prochaines années". À l’issue de cette période, "10 à 15 % de notre parc national sera dédié à la logistique urbaine".
Ancrage au Havre et à Marseille
Deux régions portuaires figurent dans cette stratégie nationale. Le groupe revendique la gestion d’"un quart de la capacité logistique havraise". En 2022, il construira dans la zone du port normand 30.000 m2 supplémentaires. "Autour du Havre, nous possédons en outre une réserve foncière pour construire 100.000 m2 dans les deux prochaines années".
À Marseille et dans sa périphérie, la situation est plus tendue "en raison d’un manque de foncier", selon Cécile Tricault. "Notre parc de 364.000 m2 à Clesud est loué à 100 %. Nous recherchons de nouvelles possibilités d’extension".
La deuxième conséquence est le taux d’occupation élevé des plateformes. "La demande locative est forte. Elle est portée par les logisticiens, qui souhaitent consolider leurs positions, le e-commerce et l’augmentation générale des stocks de sécurité". Sur son parc mondial, Prologis fait état d'un taux d'occupation de 97,4 %, en hausse de 1,6 point par rapport à 2020.
La forte demande en mètres carrés logistiques a aussi pour effet d’épuiser l’offre locative disponible. Cette tension rejaillit sur les loyers et le prix du foncier. Pour Cécile Tricault, cette situation est appelée à durer et se traduit par des revalorisations de loyers jusqu’à 15 % par an.
Stratégie en France
Ces évolutions sont constatées dans le monde entier. En Europe, où Prologis gère 20 Mm2 (+ 7,5 %) pour 891 sites, son taux d’occupation est de 98 % (+ 1,3 point). Le marché hexagonal enregistre de meilleures performances. "Nous gérons 123 bâtiments totalisant 3,13 Mm2 en France. Le taux d’occupation y est passé de 95,8 à 98,4 %".
Cécile Tricault affirme que Prologis poursuivra en 2022 "sa stratégie d’acquisition sur la dorsale Lille-Paris-Lyon-Marseille, étendue au Havre à et à Orléans". Le groupe souhaite se renforcer également en logistique urbaine dans la région parisienne. "En France, nous ambitionnons une croissance de 50 % de notre patrimoine dans les trois prochaines années". À l’issue de cette période, "10 à 15 % de notre parc national sera dédié à la logistique urbaine".
Ancrage au Havre et à Marseille
Deux régions portuaires figurent dans cette stratégie nationale. Le groupe revendique la gestion d’"un quart de la capacité logistique havraise". En 2022, il construira dans la zone du port normand 30.000 m2 supplémentaires. "Autour du Havre, nous possédons en outre une réserve foncière pour construire 100.000 m2 dans les deux prochaines années".
À Marseille et dans sa périphérie, la situation est plus tendue "en raison d’un manque de foncier", selon Cécile Tricault. "Notre parc de 364.000 m2 à Clesud est loué à 100 %. Nous recherchons de nouvelles possibilités d’extension".