Amazon a annoncé que 19.816 de ses salariés avaient été testés positifs à la Covid-19 aux États-Unis, ce qui correspond à un taux d'infection moins élevé que dans l'ensemble de la population américaine.
Amazon, qui a développé son propre système de dépistage et mène des "milliers de tests" par jour, a employé au total 1,37 million de personnes dédiées aux activités de son site en ligne ou dans les magasins de sa filiale Whole Foods entre le 1er mars et le 19 septembre. Le taux d'infection parmi ses effectifs s'élève donc à 1,44 %, ce qui est en dessous du taux de 2,06 % de l'ensemble de la population américaine selon l'université Johns Hopkins qui fait autorité en la matière.
Les chiffres n'incluent pas les sous-traitants
Le groupe prévoit de conduire 50.000 tests par jour sur 650 sites d'ici novembre. Au début de la pandémie, les employés de la société avaient observé un arrêt de travail et organisé des manifestations devant ses entrepôts pour réclamer plus de protections face au virus. Le groupe était également critiqué pour ne pas avoir rendu publics les chiffres des infections parmi ses salariés.
"Nous savons maintenant pourquoi la société a refusé : Amazon a permis à la Covid-19 de se propager comme une traînée de poudre dans ses installations, mettant en danger la santé de dizaines les milliers de personnes qui y travaillent ainsi que les membres de leur famille, leurs voisins et leurs amis. Amazon est sans aucun doute, une menace pour la santé publique", a dénoncé Dania Rajendra, la directrice d'Athena, un collectif d'organisations anti-Amazon. Elle a également demandé l'ouverture d'une enquête publique. Amazon assure cependant avoir distribué plus de 100 millions de masques et mis en place toute une série de mesures comme la distanciation sociale au sein des entrepôts, le contrôle de températures ou des procédures de nettoyage approfondies.
Malgré des investissements conséquents, notamment pour mécaniser et automatiser de nombreuses tâches dans ses entrepôts, la société est régulièrement accusée par des ONG de ne pas suffisamment protéger la santé et la sécurité de ses employés. L'association Center for Investigative Reporting a d'ailleurs publié mardi un rapport l'accusant d'avoir dissimulé l'ampleur des accidents du travail dans ses entrepôts américains. Amazon a réfuté les méthodes de calcul utilisées.
Les chiffres n'incluent pas les sous-traitants
Le groupe prévoit de conduire 50.000 tests par jour sur 650 sites d'ici novembre. Au début de la pandémie, les employés de la société avaient observé un arrêt de travail et organisé des manifestations devant ses entrepôts pour réclamer plus de protections face au virus. Le groupe était également critiqué pour ne pas avoir rendu publics les chiffres des infections parmi ses salariés.
"Nous savons maintenant pourquoi la société a refusé : Amazon a permis à la Covid-19 de se propager comme une traînée de poudre dans ses installations, mettant en danger la santé de dizaines les milliers de personnes qui y travaillent ainsi que les membres de leur famille, leurs voisins et leurs amis. Amazon est sans aucun doute, une menace pour la santé publique", a dénoncé Dania Rajendra, la directrice d'Athena, un collectif d'organisations anti-Amazon. Elle a également demandé l'ouverture d'une enquête publique. Amazon assure cependant avoir distribué plus de 100 millions de masques et mis en place toute une série de mesures comme la distanciation sociale au sein des entrepôts, le contrôle de températures ou des procédures de nettoyage approfondies.
Malgré des investissements conséquents, notamment pour mécaniser et automatiser de nombreuses tâches dans ses entrepôts, la société est régulièrement accusée par des ONG de ne pas suffisamment protéger la santé et la sécurité de ses employés. L'association Center for Investigative Reporting a d'ailleurs publié mardi un rapport l'accusant d'avoir dissimulé l'ampleur des accidents du travail dans ses entrepôts américains. Amazon a réfuté les méthodes de calcul utilisées.
