En Alsace, l’absence de projets disponibles immédiatement ou à court terme pénalise le marché des entrepôts, le manque d’offre faisant reculer la demande placée.
Recherche blanc désespérément… Nulle connotation douteuse dans ce propos des cabinets-conseils immobiliers à Strasbourg, mais un constat partagé : le marché local de la logistique est "en manque criant d’offres neuves qui soient lancées sans utilisateur préalablement identifié", souligne Sandrine Reslin, consultante chez Rive Gauche CBRE.
Le marché subit la conséquence d’une – trop ? – grande prudence des opérateurs… ou de leurs banquiers. "En l’état, il ne peut pas répondre à une demande extérieure de logisticien. Si la réaction n’est pas rapide, il meurt", alerte Sandrine Reslin. Selon Rive Gauche CBRE, le neuf se réduit à… 2 % des 290.000 m2 de stock disponible immédiatement.
Une vocation d’indistribution
BNP Paribas Real Estate n’affiche pas non plus d’optimisme, du côté de l’offre comme de la demande placée. Pour les actifs supérieurs à 5.000 m2 unitaires, il a comptabilisé 33.000 m2 (en cinq transactions) en 2015, soit une baisse annuelle de 38 % (86.600 m2 toutes surfaces confondues, - 16 % selon Rive Gauche CBRE). "La région confirme sa vocation «d’indistribution», à savoir la réponse aux besoins de distribution des industriels locaux, et pas à ceux de groupes logistiques pour des plateformes d’envergure nationale ou internationale", analyse Yves Noblet, directeur régional associé de BNP Paris Real Estate.
Le marché subit la conséquence d’une – trop ? – grande prudence des opérateurs… ou de leurs banquiers. "En l’état, il ne peut pas répondre à une demande extérieure de logisticien. Si la réaction n’est pas rapide, il meurt", alerte Sandrine Reslin. Selon Rive Gauche CBRE, le neuf se réduit à… 2 % des 290.000 m2 de stock disponible immédiatement.
Une vocation d’indistribution
BNP Paribas Real Estate n’affiche pas non plus d’optimisme, du côté de l’offre comme de la demande placée. Pour les actifs supérieurs à 5.000 m2 unitaires, il a comptabilisé 33.000 m2 (en cinq transactions) en 2015, soit une baisse annuelle de 38 % (86.600 m2 toutes surfaces confondues, - 16 % selon Rive Gauche CBRE). "La région confirme sa vocation «d’indistribution», à savoir la réponse aux besoins de distribution des industriels locaux, et pas à ceux de groupes logistiques pour des plateformes d’envergure nationale ou internationale", analyse Yves Noblet, directeur régional associé de BNP Paris Real Estate.