L’immobilier logistique de Strasbourg et ses environs demeure dans un état de marché préoccupant, du fait de la pénurie de surfaces neuves disponibles. L'étude annuelle de référence rendue pour 2022 par le cabinet-conseil CBRE Rive Gauche n’infléchit pas la tendance mise en exergue lors des précédents exercices.
Certes, la demande reste bien active, mais elle se heurte à une offre qui continue à se raréfier. L’ensemble des surfaces disponibles à fin 2022 s’est contracté à 140.500 m2, en baisse de 13 % sur un an. Un aussi bas niveau n’avait plus été enregistré depuis 2016, hormis le trou d’air particulier de 2020.
Ce faible stock ne suffit pas à couvrir une année normale de transactions. "L’absence de terrains dédiés immédiatement disponibles, la politique de sobriété foncière des collectivités et la conjoncture économique limitent à court terme le réapprovisionnement du marché bas-rhinois en offre neuve. La faiblesse des libérations ne permet pas de compenser cet assèchement. Il devient essentiel que de nouvelles offres neuves viennent alimenter le marché", décrit Rive Gauche CBRE.
"Une lueur se dessine au fond du tunnel", décrit Sandrine Reslin, consultante logistique et locaux d’activités du cabinet-conseil : "le retour d’une qualité d’offre disponible, avec 64.500 m2 d’entrepôts de classe A, soit 46 % du total".
Pas de quoi assurer une solution durable, cependant. Ces surfaces se répartissent pour l’essentiel en trois plateformes de 16.000 à 21.000 m2 unitaires dans la zone portuaire de Strasbourg… et elles ont déjà en partie trouvé preneurs en ce début 2023.
Segment dominant de 5.000 à 10.000 m2
Cette pénurie a freiné la dynamique de la demande placée : avec un total de 150.100 m2 recensé par CBRE Rive Gauche, les transactions s’affichent en recul de près de 30 % par rapport à 2021, cependant "elles se maintiennent à un très bon niveau sur le long terme", selon Sandrine Reslin, puisqu’elles équivalent à la moyenne des dix dernières années.
Mais elles auraient sans doute obtenu un meilleur score en présence d’offre neuve en quantité suffisante. En leur absence, les entrepôts de seconde main ont concentré près de la moitié des surfaces placées en 2022 alors qu’ils n’en avaient représenté que 7 % en 2021. L’an dernier, trois transactions sur quatre ont concerné des demandes entre 5.000 et 10.000 m2.
Mais quatre opérations d’ampleur ont tiré les chiffres du Bas-Rhin vers le haut : 24.000 m2 du logisticien Jung en compte propre à Dambach-la-Ville, 15.600 m2 de la société Sengler dans la même commune (location auprès d’Ivanhoe Cambridge) et enfin 12.000 m2 chacun du régional Kimmel en compte propre à Thal-Drulingen et de ThyssenKrupp à Herrlisheim (location).
Les niveaux de loyer recensés par CBRE Rive Gauche ont légèrement progressé dans le neuf, gagnant un euro en un an pour se situer à 58 euros annuels pour un mètre carré hors taxes et hors charges.
Ce faible stock ne suffit pas à couvrir une année normale de transactions. "L’absence de terrains dédiés immédiatement disponibles, la politique de sobriété foncière des collectivités et la conjoncture économique limitent à court terme le réapprovisionnement du marché bas-rhinois en offre neuve. La faiblesse des libérations ne permet pas de compenser cet assèchement. Il devient essentiel que de nouvelles offres neuves viennent alimenter le marché", décrit Rive Gauche CBRE.
"Une lueur se dessine au fond du tunnel", décrit Sandrine Reslin, consultante logistique et locaux d’activités du cabinet-conseil : "le retour d’une qualité d’offre disponible, avec 64.500 m2 d’entrepôts de classe A, soit 46 % du total".
Pas de quoi assurer une solution durable, cependant. Ces surfaces se répartissent pour l’essentiel en trois plateformes de 16.000 à 21.000 m2 unitaires dans la zone portuaire de Strasbourg… et elles ont déjà en partie trouvé preneurs en ce début 2023.
Segment dominant de 5.000 à 10.000 m2
Cette pénurie a freiné la dynamique de la demande placée : avec un total de 150.100 m2 recensé par CBRE Rive Gauche, les transactions s’affichent en recul de près de 30 % par rapport à 2021, cependant "elles se maintiennent à un très bon niveau sur le long terme", selon Sandrine Reslin, puisqu’elles équivalent à la moyenne des dix dernières années.
Mais elles auraient sans doute obtenu un meilleur score en présence d’offre neuve en quantité suffisante. En leur absence, les entrepôts de seconde main ont concentré près de la moitié des surfaces placées en 2022 alors qu’ils n’en avaient représenté que 7 % en 2021. L’an dernier, trois transactions sur quatre ont concerné des demandes entre 5.000 et 10.000 m2.
Mais quatre opérations d’ampleur ont tiré les chiffres du Bas-Rhin vers le haut : 24.000 m2 du logisticien Jung en compte propre à Dambach-la-Ville, 15.600 m2 de la société Sengler dans la même commune (location auprès d’Ivanhoe Cambridge) et enfin 12.000 m2 chacun du régional Kimmel en compte propre à Thal-Drulingen et de ThyssenKrupp à Herrlisheim (location).
Les niveaux de loyer recensés par CBRE Rive Gauche ont légèrement progressé dans le neuf, gagnant un euro en un an pour se situer à 58 euros annuels pour un mètre carré hors taxes et hors charges.