Depuis 2015, le marché de l’immobilier logistique se maintient dans un cycle positif en France. Sous l’effet de plusieurs facteurs favorables, cette dynamique devrait se confirmer jusqu’en 2020.
"L’engouement pour l’immobilier logistique ne se dément pas dans l’Hexagone", selon l’étude publiée cet été par Xerfi Research*. Côté clients, la demande placée se maintient depuis 2015 à des niveaux élevés ponctuée, l’an passé, par un record national compris entre 3,5 et 4 Mm2, selon les sources. "Celle-ci devrait progresser de 3 % en 2018 puis ralentir au rythme de 1 % par an en 2019 et 2020 en raison de la difficulté des investisseurs à satisfaire toute la demande et à proposer des biens adaptés aux exigences des utilisateurs". Plusieurs facteurs expliquent cette bonne santé : "La refonte des schémas logistiques des distributeurs pour s’adapter à l’omnicanal, la croissance du e-commerce qui alimente la demande en entrepôts de plus en plus vastes ou la montée en puissance de la supply chain comme outil de compétitivité". Dans le même temps, les investisseurs internationaux confirment leur intérêt pour le marché français de la logistique où les rendements demeurent plus élevés par rapport aux autres actifs immobiliers. D’autres raisons alimentent leur engouement pour la France comme "l’importance de son marché intérieur, sa position géographique centrale et ses niveaux de loyers parmi les plus bas d’Europe".
Vers plus de services
Si la demande des utilisateurs est forte, elle se caractérise aussi par des exigences plus complexes en termes de bâtiments et impose "aux acteurs du marché – développeurs et contractants en tête – à monter en gamme", selon Xerfi Research. Sur le plan technique par exemple, les entrepôts doivent de plus en plus intégrer "des process automatisés dès leur conception mais aussi maîtriser des projets XXL et de grande hauteur".
Vers plus de services
Si la demande des utilisateurs est forte, elle se caractérise aussi par des exigences plus complexes en termes de bâtiments et impose "aux acteurs du marché – développeurs et contractants en tête – à monter en gamme", selon Xerfi Research. Sur le plan technique par exemple, les entrepôts doivent de plus en plus intégrer "des process automatisés dès leur conception mais aussi maîtriser des projets XXL et de grande hauteur".