La pandémie a révélé le caractère stratégique de la chaine d'approvisionnement. Pour tenter de prévenir d’autres crises ou d’en atténuer leurs effets, l’Aslog invite ses membres à réfléchir sur l’évolution de la supply chain. Point d’étape de cette démarche, la présentation d’un manifeste le 10 septembre prochain.
La crise sanitaire a mis en évidence les forces et faiblesses des chaînes d’approvisionnement. Dans ce contexte inédit, l’Aslog invite ses 3.500 membres issus de 300 entreprises "à la co-construction d’une autre vision de la supply chain". Le réseau français des professionnels de la logistique estime que la supply chain représente "60 à 90 %" du coût de revient des produits, du fait des nombreuses activités qu’elle couvre. Au-delà de la logistique et des transports, elle affecte également "les stratégies industrielles, le sourcing, les prévisions ou l’expérience client", met en avant le président de l'Aslog, Yann de Feraudy.
Fonction stratégique
Ainsi, les personnels en charge de la chaîne d'approvisionnement sont consultés et interviennent sur des "questions clés pour la compétitivité et la performance durable des entreprises" : où produire ? Où s’approvisionner ? Que sous-traiter ? Quels canaux de distribution utiliser ? Comment prévoir la demande pour chacun ? Quels plans et modes de transport ? "Répondre à ces questions suppose d’arbitrer entre des objectifs largement antinomiques", assure Yann de Feraudy.
Fonction stratégique
Ainsi, les personnels en charge de la chaîne d'approvisionnement sont consultés et interviennent sur des "questions clés pour la compétitivité et la performance durable des entreprises" : où produire ? Où s’approvisionner ? Que sous-traiter ? Quels canaux de distribution utiliser ? Comment prévoir la demande pour chacun ? Quels plans et modes de transport ? "Répondre à ces questions suppose d’arbitrer entre des objectifs largement antinomiques", assure Yann de Feraudy.