Le producteur de médicaments génériques Arrow a déposé un permis de construire pour installer sa partie logistique dans le parc industriel de la plaine de l’Ain. Un nouvel arrivant qui marque le dynamisme d’une structure se tournant vers l’industrie.
Une nouvelle structure de logistique va s’implanter dans le parc industriel de la plaine de l’Ain (Pipa) en 2020. Début novembre, le laboratoire pharmaceutique Arrow, spécialisé dans la commercialisation de médicaments, a déposé un permis de construire pour réaliser un bâtiment de 25.000 m² à Saint-Vulbas, à la frontière entre l’Ain et l’Isère. Sur une parcelle de 7 hectares, l’entreprise veut installer une plateforme logistique. 20.000 m2 devraient être consacrés à la partie stockage, à peu près 3.000 m2 reviendront à une activité de conditionnement.
Laboratoire producteur de médicaments génériques auprès des pharmacies, le lyonnais veut gagner en temps de transport grâce à cet investissement de 20 millions d’euros de sa société mère indienne, Aurobinda Pharma. Confronté à un manque de place sur son site actuel de Val-de-Reuil (Eure), il espère livrer dans toute la France dans un délai de 24 à 48 heures, contre 72 actuellement. Avec cette nouvelle plateforme qui sera en capacité de stocker 33.000 palettes, le spécialiste du médicament générique prévoit des gains de productivité dès la fin de l’année 2021.
La mise en place d’une plateforme de télétravail devrait permettre aux employés de la partie commerciale de venir travailler sans être confrontés aux bouchons lyonnais. La construction des bâtiments devrait commencer en juin 2020 pour un lancement 2021.
Pour Émilie Brot, directrice adjointe en charge du développement du Pipa, il s’agit d’un choix "stratégique" pour le groupe basé à Gerland. "La position géographique du parc a eu une importance capitale dans leurs choix", reprend-elle.
Un tournant vers l’industrie
Situé à 35 km de Lyon sur la route de la Suisse, à l’intersection d’axes routiers majeurs, le Pipa continue à attirer les entreprises. Outre cet investissement indien, l’année 2019 a été marquée par la construction de la première usine française de la société chinoise Dowell & Yidai. Spécialisée dans le cosmétique, elle produit depuis septembre des produits "made in France" grâce à un bâtiment de 3.990 m2. L’année reste cependant "classique" pour le parc, avec 7 hectares de terrain vendu, contre une moyenne plus proche des 10 hectares habituellement. "On a remarqué beaucoup de report pour 2020", note-t-on du côté du Pipa.
Laboratoire producteur de médicaments génériques auprès des pharmacies, le lyonnais veut gagner en temps de transport grâce à cet investissement de 20 millions d’euros de sa société mère indienne, Aurobinda Pharma. Confronté à un manque de place sur son site actuel de Val-de-Reuil (Eure), il espère livrer dans toute la France dans un délai de 24 à 48 heures, contre 72 actuellement. Avec cette nouvelle plateforme qui sera en capacité de stocker 33.000 palettes, le spécialiste du médicament générique prévoit des gains de productivité dès la fin de l’année 2021.
La mise en place d’une plateforme de télétravail devrait permettre aux employés de la partie commerciale de venir travailler sans être confrontés aux bouchons lyonnais. La construction des bâtiments devrait commencer en juin 2020 pour un lancement 2021.
Pour Émilie Brot, directrice adjointe en charge du développement du Pipa, il s’agit d’un choix "stratégique" pour le groupe basé à Gerland. "La position géographique du parc a eu une importance capitale dans leurs choix", reprend-elle.
Un tournant vers l’industrie
Situé à 35 km de Lyon sur la route de la Suisse, à l’intersection d’axes routiers majeurs, le Pipa continue à attirer les entreprises. Outre cet investissement indien, l’année 2019 a été marquée par la construction de la première usine française de la société chinoise Dowell & Yidai. Spécialisée dans le cosmétique, elle produit depuis septembre des produits "made in France" grâce à un bâtiment de 3.990 m2. L’année reste cependant "classique" pour le parc, avec 7 hectares de terrain vendu, contre une moyenne plus proche des 10 hectares habituellement. "On a remarqué beaucoup de report pour 2020", note-t-on du côté du Pipa.
