Trois millions et demi de produits répartis sur 90.000 m2 : la hotte du père Noël prend des proportions quasi dantesques dans l’entrepôt d'Amazon à Lauwin-Planque, dans le Nord, où près de 1.500 cyber-lutins se préparent à affronter le rush de fin d'année.
"Aujourd'hui est notre plus gros jour d'arrivage : nous attendons près de 200 camions", explique Ronan Bolé, le directeur du dernier-né des sites logistique français du géant de la vente en ligne américain Amazon. À la réception/expédition des colis, comme dans les rayonnages des onze salles de stockage de 7.000 m2, le pic d'expédition n'est attendu que dans une dizaine de jours. L'an dernier, il avait été atteint le 9 décembre, avec 850.000 colis expédiés dans la journée, soit 600 par minute. "Aujourd'hui, on est à 80.000 commandes expédiées quotidiennement, ça va monter progressivement", explique Ronan Bolé.
Les équipes ont été doublées
Depuis plusieurs semaines, les équipes du site nordiste ont été doublées, passant de 800 salariés à 1.500 pour l'ensemble de la période des fêtes. "Chez nous, Noël s'organise près d'un an à l'avance, à partir de janvier où l'on tente de détecter les futurs produits star, suivi du passage des commandes, du recrutement des intérimaires et des premières expéditions", souvent dès septembre, explique le dirigeant. "Il faut que les colis aillent vite", souligne-t-il.
Amazon avait fait l'objet l'an dernier de vives critiques en Angleterre et en France, lors de reportages infiltrés (des journalistes s'étaient fait embauchés comme intérimaires, NDLR) montrant les rythmes de travail infernaux imposés dans certains centres. Dans le Nord, on insiste sur le fait que la rapidité d'expédition - "on est capable d'envoyer un colis dans les deux heures après que le client a finalisé sa commande", selon Ronan Bolé - est surtout le fruit d'une organisation ultra précise.
"Le processus doit fonctionner comme une autoroute, en perdant le moins de temps possible aux feux rouges, sans pour autant verser dans la précipitation", explique Ronan Bolé. De l'arrivage des colis à l'expédition des commandes, chaque produit passe par sept étapes. But de cette organisation millimétrée : "qu'aucune commande n'arrive au pied du sapin le 26 décembre. Sinon c'est loupé", conclut-il.
Les équipes ont été doublées
Depuis plusieurs semaines, les équipes du site nordiste ont été doublées, passant de 800 salariés à 1.500 pour l'ensemble de la période des fêtes. "Chez nous, Noël s'organise près d'un an à l'avance, à partir de janvier où l'on tente de détecter les futurs produits star, suivi du passage des commandes, du recrutement des intérimaires et des premières expéditions", souvent dès septembre, explique le dirigeant. "Il faut que les colis aillent vite", souligne-t-il.
Amazon avait fait l'objet l'an dernier de vives critiques en Angleterre et en France, lors de reportages infiltrés (des journalistes s'étaient fait embauchés comme intérimaires, NDLR) montrant les rythmes de travail infernaux imposés dans certains centres. Dans le Nord, on insiste sur le fait que la rapidité d'expédition - "on est capable d'envoyer un colis dans les deux heures après que le client a finalisé sa commande", selon Ronan Bolé - est surtout le fruit d'une organisation ultra précise.
"Le processus doit fonctionner comme une autoroute, en perdant le moins de temps possible aux feux rouges, sans pour autant verser dans la précipitation", explique Ronan Bolé. De l'arrivage des colis à l'expédition des commandes, chaque produit passe par sept étapes. But de cette organisation millimétrée : "qu'aucune commande n'arrive au pied du sapin le 26 décembre. Sinon c'est loupé", conclut-il.