Les contraintes réglementaires reconfigurent l'entrepôt de demain

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Avec les nouveaux enjeux du secteur, la connexion à internet et les améliorations architecturales qui constituent des changements majeurs par rapport au bâtiment à étage des années 1970, l’entrepôt de demain prend la forme d'un "hôtel logistique".
Lors de la trente-neuvième édition de la SITL, si la seconde journée était placée sous le sceau du fret ferroviaire, l’immobilier logistique n’en a pas été oublié pour autant.

Alexandre Sterlin, le PDG du groupe Etyo, et Linda Tempestini, la responsable des solutions logistiques de la société, ont tous deux détaillé les grandes orientations affichées par l’entrepôt du futur.

Après avoir retracé l’évolution du secteur au cours des cinquante dernières années, le PDG du groupe est parti du constat que cinq axes vont concourir à ces changements. Il est devenu nécessaire pour un entrepôt de devenir, selon Alexandre Sterlin, "sobre en énergie et économe au plan foncier".

La multimodalité constitue, pour ce spécialiste, la deuxième tendance. Après avoir souligné que le tout-routier a vécu" sur les zones logistiques et que les embranchements fer ont dû faire face aux difficultés du mode ferroviaire en France, l'option "double face" est, selon lui, la solution préférée des logisticiens. Une option permettant d’utiliser plusieurs modes terrestres. Le PDG du groupe Etyo n’a pas fait l'impasse sur le drone qui, aujourd’hui, se confirme comme le nouveau mode de livraison du 21e siècle.

Vers une meilleure connectivité

Autre aspect devant participer à l'évolution, "l’esthétique et l’attractivité". Pour le professionnel de l’immobilier, l’entrepôt doit faire l’objet d’une "vraie recherche architecturale soignée". Pour Alexandre Sterlin, il doit aussi devenir adaptable et communicant. Selon lui, "d’ici 2040, 95 % des entrepôts passeront par le web".

Le groupe Etyo explique enfin qu’à l’avenir les entrepôts deviendront "attractifs vis-à-vis des salariés" qu’ils emploient grâce au soin apporté à la qualité des matériaux et à leur biodiversité. Autres progrès dont ces bâtiments vont bénéficier, des espaces tertiaires et des conciergeries dont ils seront pourvus, ajoute le PDG de l'entreprise.

Selon l'expert, ils vont devenir de véritables "hôtels logistiques". Avec ces évolutions, nées des nouvelles contraintes réglementaires, l’ère des entrepôts des années 1970 est bel et bien révolue.

De son côté, Linda Tempestini, partant du principe que la saisonnalité de l’entreposage existe toujours, mentionne la densification, une politique permettant encore aux logisticiens d’optimiser leurs surfaces.

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