Le prochain comité interministériel de la logistique, début décembre, lancera la nouvelle stratégie nationale consacrée à la filière. Attendue par toute la profession, elle devrait s’inspirer du Livre blanc publié par France Logistique au premier trimestre 2022.
France Logistique a organisé la première "Journée des transports de marchandises et de la logistique", le 24 novembre à Paris en présence de Clément Beaune. Le ministre délégué en charge des Transports a précisé que le prochain Comité interministériel de la logistique (Cilog) se tiendra le 12 décembre et "dévoilera la nouvelle stratégie nationale de la logistique".
Présentée comme "une maison commune à toutes les activités de la filière", ce plan doit fournir "un cadre global de référence et une visibilité à tous ses acteurs", a-t-il précisé. Selon lui, cette future stratégie confortera "la nouvelle dynamique, entre les secteurs privé et public, née avec la création de France Logistique en janvier 2020.
Cette dynamique est déjà à l’origine de la Stratégie nationale portuaire, du Contrat d’objectifs et de performance entre l'État et Voies navigables de France, de la Stratégie nationale du fret ferroviaire ou de la Charte d’engagements dans l’immobilier logistique".
La transition écologique parmi les priorités
La future stratégie nationale devrait s’inspirer du Livre blanc publié par France Logistique au premier trimestre 2022. Ce document avait formulé douze propositions autour de quatre priorités, considérées comme "stratégiques pour la relance et la décarbonation de l’économie", par Anne-Marie Idrac.
Pour la présidente de l'institution, le pays "doit et peut mieux utiliser la logistique comme levier de performances économiques et écologiques. On ne pourra ni relocaliser l’industrie, ni moderniser nos commerces, ni verdir notre économie sans une logistique et des transports performants et compétitifs. C’est une condition essentielle pour la relance, la décarbonation et la souveraineté".
La contribution de la filière à la transition écologique était l’une des priorités de ce Livre blanc. Ses propositions visaient à "faciliter le transport multimodal via, notamment, la qualité des sillons ferroviaires et la desserte massifiée des hinterlands portuaires. Planifier et optimiser l’implantation des entrepôts et accompagner la transition énergétique du routier", complétaient les mesures préconisées.
Coopération public-privé
En matière de compétitivité, France Logistique plaidait pour "une meilleure attractivité des ports français", ainsi que pour "l’harmonisation des règles sociales et fiscales" dans les transports et l’immobilier logistique.
Un volet était également consacré à l’investissement, à l’innovation et au soutien à l’emploi dans les différents métiers du secteur. La dernière priorité du Livre blanc de l’Association semble se concrétiser. Elle visait à "installer une gouvernance politique forte et à fixer de nouvelles ambitions pour la filière". En plus des Cilog, l’une des propositions faites dans ce cadre était de "mettre en œuvre une stratégie nationale fondée sur une coopération public-privé".
Présentée comme "une maison commune à toutes les activités de la filière", ce plan doit fournir "un cadre global de référence et une visibilité à tous ses acteurs", a-t-il précisé. Selon lui, cette future stratégie confortera "la nouvelle dynamique, entre les secteurs privé et public, née avec la création de France Logistique en janvier 2020.
Cette dynamique est déjà à l’origine de la Stratégie nationale portuaire, du Contrat d’objectifs et de performance entre l'État et Voies navigables de France, de la Stratégie nationale du fret ferroviaire ou de la Charte d’engagements dans l’immobilier logistique".
La transition écologique parmi les priorités
La future stratégie nationale devrait s’inspirer du Livre blanc publié par France Logistique au premier trimestre 2022. Ce document avait formulé douze propositions autour de quatre priorités, considérées comme "stratégiques pour la relance et la décarbonation de l’économie", par Anne-Marie Idrac.
Pour la présidente de l'institution, le pays "doit et peut mieux utiliser la logistique comme levier de performances économiques et écologiques. On ne pourra ni relocaliser l’industrie, ni moderniser nos commerces, ni verdir notre économie sans une logistique et des transports performants et compétitifs. C’est une condition essentielle pour la relance, la décarbonation et la souveraineté".
La contribution de la filière à la transition écologique était l’une des priorités de ce Livre blanc. Ses propositions visaient à "faciliter le transport multimodal via, notamment, la qualité des sillons ferroviaires et la desserte massifiée des hinterlands portuaires. Planifier et optimiser l’implantation des entrepôts et accompagner la transition énergétique du routier", complétaient les mesures préconisées.
Coopération public-privé
En matière de compétitivité, France Logistique plaidait pour "une meilleure attractivité des ports français", ainsi que pour "l’harmonisation des règles sociales et fiscales" dans les transports et l’immobilier logistique.
Un volet était également consacré à l’investissement, à l’innovation et au soutien à l’emploi dans les différents métiers du secteur. La dernière priorité du Livre blanc de l’Association semble se concrétiser. Elle visait à "installer une gouvernance politique forte et à fixer de nouvelles ambitions pour la filière". En plus des Cilog, l’une des propositions faites dans ce cadre était de "mettre en œuvre une stratégie nationale fondée sur une coopération public-privé".
