La fin d'année devrait voir circuler en France des volumes de colis sans précédent. Pour répondre à ce défi, La Poste a mis en place des procédures inédites.
"Tous les colis doivent être sous le sapin", assure le directeur de la plateforme de colis de la Poste à Toulouse. La Poste distribue actuellement 50 % de volume de colis supplémentaires depuis le déconfinement et 100 millions de colis pourraient transiter par ses services en novembre/décembre, a expliqué fin octobre Xavier Mallet, directeur général de Colissimo. Ceci avec des pics à 4 millions par jour avant Noël, entre le 10 et le 20 décembre. Pour faire face à l'afflux de colis, La Poste a annoncé "plus de 100.000 facteurs, livreurs et chargés de clientèle en bureaux de poste" mobilisés, auxquels s'ajoutent "plus de 9.000 emplois saisonniers".
Rythme effréné
Les camions défilent à un rythme effréné à l'entrée du centre de Toulouse, dans la zone industrielle de Fondeyre. À l'intérieur, un flux incessant de colis transite sur une machine de 374 mètres de long surnommée le "carrousel", capable de traiter 9.000 colis par heure. "Ici, on traite 250.000 colis par jour en ce moment, c'est ce qui était prévu pour le 15 décembre. On est en avance de trois semaines. C'est historique mais on est prêt. On travaille toute l'année pour la dernière semaine avant Noël", poursuit le directeur de la plateforme Sylvain Bincteux.
Dans la remorque d'un camion, un employé s'active pour en sortir les colis. Une fois vidé, il ira en vider un autre. Pour les colis du service Colissimo, un tapis roulant à l'intérieur de la remorque déverse les paquets vers un premier lieu de triage. Les colis prennent de la hauteur sur le tapis roulant et sont envoyés au poste de codage, où un agent est chargé de mettre tous les codes-barres vers le haut pour que les paquets arrivent à bon port.
"C'est dur en ce moment, c'est la période", explique Philippe, un agent de l'usine qui retourne les cartons un à un, le pied sur des pédales pour faire avancer les colis. "En plus il y a une prime, liée à la période, du 15 novembre au 24 décembre, il faut être là à 100 %".
Rythme effréné
Les camions défilent à un rythme effréné à l'entrée du centre de Toulouse, dans la zone industrielle de Fondeyre. À l'intérieur, un flux incessant de colis transite sur une machine de 374 mètres de long surnommée le "carrousel", capable de traiter 9.000 colis par heure. "Ici, on traite 250.000 colis par jour en ce moment, c'est ce qui était prévu pour le 15 décembre. On est en avance de trois semaines. C'est historique mais on est prêt. On travaille toute l'année pour la dernière semaine avant Noël", poursuit le directeur de la plateforme Sylvain Bincteux.
Dans la remorque d'un camion, un employé s'active pour en sortir les colis. Une fois vidé, il ira en vider un autre. Pour les colis du service Colissimo, un tapis roulant à l'intérieur de la remorque déverse les paquets vers un premier lieu de triage. Les colis prennent de la hauteur sur le tapis roulant et sont envoyés au poste de codage, où un agent est chargé de mettre tous les codes-barres vers le haut pour que les paquets arrivent à bon port.
"C'est dur en ce moment, c'est la période", explique Philippe, un agent de l'usine qui retourne les cartons un à un, le pied sur des pédales pour faire avancer les colis. "En plus il y a une prime, liée à la période, du 15 novembre au 24 décembre, il faut être là à 100 %".