L'inflexible politique zéro Covid en Chine et ses "incohérences" ont des conséquences négatives sur les trois quarts des entreprises européennes dans le pays, selon la Chambre de commerce de l'Union européenne.
La Chine est la dernière grande économie à maintenir une stricte stratégie sanitaire face au Covid-19 : placement en quarantaine des personnes testées positives, confinements ciblés ou encore tests PCR généralisés et obligatoires. Mais cette politique a de lourdes répercussions sur l'économie, avec nombre d'entreprises fermées inopinément, un tourisme en berne, des usines qui fonctionnent au ralenti et des chaînes de production très perturbées.
Résultat, les mesures anti-Covid-19 et "l'énorme incertitude" qu'elles provoquent arrivent en tête des préoccupations des entreprises européennes en Chine, selon une enquête annuelle de la Chambre de commerce de l'Union européenne à Pékin, qui révèle que 75 % d’entre elles s’en trouvent pénalisées.
"Tant que la menace de confinements existera, l'environnement des affaires y restera imprévisible", déplore la Chambre, évoquant une politique zéro Covid "inflexible et mise en œuvre de façon incohérente".
Cette situation conduit désormais 23 % des entreprises européennes sondées à envisager des investissements hors de Chine. Ce pourcentage est au plus haut depuis dix ans, relève l'étude.
La Chine dispose d'un important potentiel de croissance et d'une chaîne de production inégalée, mais, pour autant, "l'engagement des entreprises européennes ne peut être considéré comme acquis", prévient la Chambre de commerce de l'UE.
"Exode" de ressortissants européens"
Depuis 2020, les frontières du pays sont presque totalement fermées, ce qui pénalise lourdement les interactions sociales avec l'étranger ainsi que les réunions familiales. "Si la Chine persiste dans cette voie, l'environnement d'affaires continuera à se compliquer", ce qui accélérera "l'exode" de ressortissants européens, met en garde la Chambre.
La Chine a réduit en juin de 21 à 10 jours la durée de la quarantaine obligatoire pour les voyageurs arrivant dans le pays. Mais le faible nombre de liaisons aériennes avec la Chine et le prix exorbitant des billets restent un obstacle majeur aux déplacements.
La stratégie zéro Covid, défendue bec et ongles par le président chinois Xi Jinping, est de plus en plus contestée par les milieux d'affaires, qui s'alarment des menaces que font peser les confinements sur l'activité. "À l'heure actuelle, l'idéologie l'emporte sur l'économie", déplore la Chambre de commerce de l'UE.
Résultat, les mesures anti-Covid-19 et "l'énorme incertitude" qu'elles provoquent arrivent en tête des préoccupations des entreprises européennes en Chine, selon une enquête annuelle de la Chambre de commerce de l'Union européenne à Pékin, qui révèle que 75 % d’entre elles s’en trouvent pénalisées.
"Tant que la menace de confinements existera, l'environnement des affaires y restera imprévisible", déplore la Chambre, évoquant une politique zéro Covid "inflexible et mise en œuvre de façon incohérente".
Cette situation conduit désormais 23 % des entreprises européennes sondées à envisager des investissements hors de Chine. Ce pourcentage est au plus haut depuis dix ans, relève l'étude.
La Chine dispose d'un important potentiel de croissance et d'une chaîne de production inégalée, mais, pour autant, "l'engagement des entreprises européennes ne peut être considéré comme acquis", prévient la Chambre de commerce de l'UE.
"Exode" de ressortissants européens"
Depuis 2020, les frontières du pays sont presque totalement fermées, ce qui pénalise lourdement les interactions sociales avec l'étranger ainsi que les réunions familiales. "Si la Chine persiste dans cette voie, l'environnement d'affaires continuera à se compliquer", ce qui accélérera "l'exode" de ressortissants européens, met en garde la Chambre.
La Chine a réduit en juin de 21 à 10 jours la durée de la quarantaine obligatoire pour les voyageurs arrivant dans le pays. Mais le faible nombre de liaisons aériennes avec la Chine et le prix exorbitant des billets restent un obstacle majeur aux déplacements.
La stratégie zéro Covid, défendue bec et ongles par le président chinois Xi Jinping, est de plus en plus contestée par les milieux d'affaires, qui s'alarment des menaces que font peser les confinements sur l'activité. "À l'heure actuelle, l'idéologie l'emporte sur l'économie", déplore la Chambre de commerce de l'UE.