L’interruption des chaînes d’approvisionnement se situe à la première place des préoccupations des entreprises. Dans le domaine des transports, avec la crise sanitaire, elle domine même aujourd'hui la cybermenace ainsi que le manque de capacités.
Dans les baromètres de risques logistiques qu'ils ont publiés, l’assureur Allianz ainsi que le consultant en supply chain Kyu constatent que la crise sanitaire est à l’origine "de fortes incertitudes et de perturbations" pour les chaînes logistiques. Les documents soulignent qu'elle constitue pour ses maillons un "accroissement des vulnérabilités".
"La pandémie montre que les interruptions d’activité extrêmes sont passées de l’hypothèse à la réalité, causant des pertes d’exploitation ainsi que des arrêts de production et d’approvisionnement", affirme Allianz. Ces "ruptures" dans la supply chain provoquent "une baisse des capacités de production chez les fournisseurs qui ne peuvent plus répondre à la demande de leurs clients", estime Kyu.
Pour le consultant, ces difficultés sont amplifiées par "les goulets d’étranglement dans les transports". Il cite notamment la situation dans "les ports, le transport maritime et la pénurie de conducteurs dans le routier".
Selon leurs enquêtes, le risque pandémique est toujours d’actualité en raison "de possibles nouvelles vagues de Covid-19 ou de la survenance d’une autre maladie".
La cybermenace en forte hausse
Les baromètres d’Allianz et Kyu partagent le même point de vue sur "l’intensification du risque cyber dans les entreprises. "La croissance du numérique dans les organisations et du télétravail accentue ce danger", indique l’assureur. Selon lui, "la cybermenace n’a jamais été aussi forte". Pour le consultant, "il y a en moyenne 777 attaques hebdomadaires sur la zone Europe, Moyen-Orient, Afrique (EMEA)". Il se déclare d'ailleurs très inquiet. "La supply chain nécessite désormais plus d’échanges de données que de produits. La surface de vulnérabilité augmente avec le déploiement des objets connectés (IoT) et l’avènement de l’industrie 4.0 démultipliant les appareils interconnectés", explique-t-il.
Les autres risques identifiés par le consultant sont "les problèmes de sourcing, la faiblesse des systèmes de prévisions et les catastrophes naturelles dues au changement climatique". Il note également une "vigilance accrue" sur les enjeux de responsabilité sociétale et environnementale (RSE) dans les entreprises. Allianz ajoute à cette liste les risques économiques liés à l’inflation, géopolitiques et les incendies.
"La pandémie montre que les interruptions d’activité extrêmes sont passées de l’hypothèse à la réalité, causant des pertes d’exploitation ainsi que des arrêts de production et d’approvisionnement", affirme Allianz. Ces "ruptures" dans la supply chain provoquent "une baisse des capacités de production chez les fournisseurs qui ne peuvent plus répondre à la demande de leurs clients", estime Kyu.
Pour le consultant, ces difficultés sont amplifiées par "les goulets d’étranglement dans les transports". Il cite notamment la situation dans "les ports, le transport maritime et la pénurie de conducteurs dans le routier".
Selon leurs enquêtes, le risque pandémique est toujours d’actualité en raison "de possibles nouvelles vagues de Covid-19 ou de la survenance d’une autre maladie".
La cybermenace en forte hausse
Les baromètres d’Allianz et Kyu partagent le même point de vue sur "l’intensification du risque cyber dans les entreprises. "La croissance du numérique dans les organisations et du télétravail accentue ce danger", indique l’assureur. Selon lui, "la cybermenace n’a jamais été aussi forte". Pour le consultant, "il y a en moyenne 777 attaques hebdomadaires sur la zone Europe, Moyen-Orient, Afrique (EMEA)". Il se déclare d'ailleurs très inquiet. "La supply chain nécessite désormais plus d’échanges de données que de produits. La surface de vulnérabilité augmente avec le déploiement des objets connectés (IoT) et l’avènement de l’industrie 4.0 démultipliant les appareils interconnectés", explique-t-il.
Les autres risques identifiés par le consultant sont "les problèmes de sourcing, la faiblesse des systèmes de prévisions et les catastrophes naturelles dues au changement climatique". Il note également une "vigilance accrue" sur les enjeux de responsabilité sociétale et environnementale (RSE) dans les entreprises. Allianz ajoute à cette liste les risques économiques liés à l’inflation, géopolitiques et les incendies.
