La crise sanitaire est à l’origine de très fortes tensions sur la chaîne alimentaire sous température dirigée. Au premier semestre, Stef a été en première ligne. Le groupe a maintenu opérationnel ses réseaux logistiques et de distribution en France et en Europe au prix d’une dégradation de sa rentabilité.
Près de la moitié des produits alimentaires consommés en France transitent sous forme brute ou transformée sur les sites Stef. À ce titre, le groupe centenaire cette année a acquis un rôle stratégique dans la chaîne alimentaire source, aussi, d’obligations en temps de crise. "Nous avons décidé de maintenir opérationnel coûte que coûte la totalité de notre réseau hors RHD pendant toute la durée du confinement imposé par le Covid-19", confirme son président-directeur général Stanislas Lemor.
Pour relever ce défi, Stef a consacré notamment 4 millions d’euros (M EUR) à l’achat d'équipements pour protéger ses salariés et leur a versé 9 M EUR de primes exceptionnelles.
Coup de froid sur la rentabilité
Les résultats semestriels présentés le 4 septembre reflètent ce début d’année qualifié "hors norme" par le groupe. Sur fond de crise sanitaire, ils tiennent compte du maintien opérationnel du réseau dont les charges fixes de plus de 50 % n’ont pu être couvertes en raison de la baisse des volumes, de la désorganisation des flux et des surcoûts d’exploitation liés, des primes versées et achats en équipements de protection.
Au final, son chiffre d’affaires se replie de 10,5 % à 1,49 md EUR, le résultat opérationnel dévisse de 58,5 % à 27,9 M EUR et le bénéfice net de 62,7 % à 14,9 M EUR. Les divisions qui ont le plus souffert sont la RHD et les produits de la mer (Seafood) tandis que la GMS a connu un fort développement stimulé par le e-commerce. Malgré ce contexte, le groupe a poursuivi ses investissements. En hausse de plus de 20 %, ils s’élèvent à 103,6 M EUR et intègrent l’acquisition du Liverpool-Seaways à DFDS (30,6 M EUR) rebaptisé Pelagos par La Méridionale, sa filiale maritime.
Depuis juin, Stef déclare un retour des volumes. "Notre niveau d’activité est revenu à 95 %. Les prochains mois seront consacrés à adapter notre réseau aux variations de flux et à accompagner nos clients avec une vigilance accrue sur leurs créances et délais de paiement" confie Stanislas Lemor.
Érick Demangeon
"Notre niveau d’activité est revenu à 95 %"
Pour relever ce défi, Stef a consacré notamment 4 millions d’euros (M EUR) à l’achat d'équipements pour protéger ses salariés et leur a versé 9 M EUR de primes exceptionnelles.
Coup de froid sur la rentabilité
Les résultats semestriels présentés le 4 septembre reflètent ce début d’année qualifié "hors norme" par le groupe. Sur fond de crise sanitaire, ils tiennent compte du maintien opérationnel du réseau dont les charges fixes de plus de 50 % n’ont pu être couvertes en raison de la baisse des volumes, de la désorganisation des flux et des surcoûts d’exploitation liés, des primes versées et achats en équipements de protection.
Au final, son chiffre d’affaires se replie de 10,5 % à 1,49 md EUR, le résultat opérationnel dévisse de 58,5 % à 27,9 M EUR et le bénéfice net de 62,7 % à 14,9 M EUR. Les divisions qui ont le plus souffert sont la RHD et les produits de la mer (Seafood) tandis que la GMS a connu un fort développement stimulé par le e-commerce. Malgré ce contexte, le groupe a poursuivi ses investissements. En hausse de plus de 20 %, ils s’élèvent à 103,6 M EUR et intègrent l’acquisition du Liverpool-Seaways à DFDS (30,6 M EUR) rebaptisé Pelagos par La Méridionale, sa filiale maritime.
Depuis juin, Stef déclare un retour des volumes. "Notre niveau d’activité est revenu à 95 %. Les prochains mois seront consacrés à adapter notre réseau aux variations de flux et à accompagner nos clients avec une vigilance accrue sur leurs créances et délais de paiement" confie Stanislas Lemor.
Érick Demangeon
"Notre niveau d’activité est revenu à 95 %"
