La logistique bénéficie d’une reconnaissance sans précédent depuis la crise du Covid-19. Sa résilience et la mobilisation de ses salariés ont largement été saluées lors de l'ouverture du Digital SITL. Pour autant, les constats dressés en septembre 2019 par le rapport Hémar-Daher sur la compétitivité des chaînes logistiques françaises demeurent.
Henri Le Gouis de Bolloré Logistics et Luc Nadal de Gefco étais invités à s'exprimer à l'occasion de la conférence inaugurale du salon Digital SITL le 23 juin. Pour eux, "la crise sanitaire a conforté nos choix d’investissement et notre présence à proximité des ports et aéroports". Les deux présidents évoquent aussi l’importance de la numérisation, de l’aérien et de la gestion des ressources humaines en période de crise.
Dans la phase post-Covid, la résistance et la capacité d’investissement de leurs entreprises dépendront de la demande et donc de la reprise dans l’industrie et la distribution. Cette analyse est confirmée par Jos de Vuyst président de Stow et de la Fédération européenne de la manutention (FEM) qui voit dans la crise un "accélérateur de tendances en faveur du e-commerce et de l’automatisation des entrepôts".
La logistique est délocalisable
Placée sous le thème "Comment préserver et renforcer la chaîne logistique française ?", la conférence a souligné les faiblesses de la filière en matière de compétitivité. En écho au rapport Hémar-Daher, Anne-Marie Idrac de France Logistique et Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France ont dénoncé "la réglementation et la fiscalité" qui "l’handicapent". Sur la durée, le manque de fiabilité des ports maritimes et la qualité perfectible de leurs dessertes terrestres sont également pointés.
Décarbonation des chaînes logistiques
Un consensus se dégage aussi sur le "verdissement" des chaînes logistiques à travers la massification et les nouvelles motorisations en particulier. Avec le report modal, "la massification concerne également les camions via des corridors routiers plus ou moins automatisés", selon Luc Nadal.
Dans la phase post-Covid, la résistance et la capacité d’investissement de leurs entreprises dépendront de la demande et donc de la reprise dans l’industrie et la distribution. Cette analyse est confirmée par Jos de Vuyst président de Stow et de la Fédération européenne de la manutention (FEM) qui voit dans la crise un "accélérateur de tendances en faveur du e-commerce et de l’automatisation des entrepôts".
La logistique est délocalisable
Placée sous le thème "Comment préserver et renforcer la chaîne logistique française ?", la conférence a souligné les faiblesses de la filière en matière de compétitivité. En écho au rapport Hémar-Daher, Anne-Marie Idrac de France Logistique et Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France ont dénoncé "la réglementation et la fiscalité" qui "l’handicapent". Sur la durée, le manque de fiabilité des ports maritimes et la qualité perfectible de leurs dessertes terrestres sont également pointés.
Décarbonation des chaînes logistiques
Un consensus se dégage aussi sur le "verdissement" des chaînes logistiques à travers la massification et les nouvelles motorisations en particulier. Avec le report modal, "la massification concerne également les camions via des corridors routiers plus ou moins automatisés", selon Luc Nadal.